Sikander wrote: ↑23 May 2018, 10:07
Je suis assez d'accord, la bouffe c'est 50% d'une relation réussie
On se demande de quoi sont constitués les 50 autres pour-cents...
Sinon, pour répondre au sujet, la plus belle fois où j'ai rencontré UN bon garçon (car je pense moi aussi qu'il n'y en a pas qu'un seul dans nos vies) fut celle où je me trouvais dans un bar gay du marais avec des potes (fait rare chez moi, je sors peu et encore moins dans "le milieu") et surtout sans aucune espèce d'objectif ni d'enjeu.
J'étais là, bien avec mes potes, bien avec moi-même, ce dernier point me paraissant le plus important dans l'affaire. Parmi la foule, lui était là aussi et je l'avais bien vu. D'habitude, mon réflexe aurait été de concentrer mon attention sur ce garçon (qui me regardait vaguement de temps en temps) et de délaisser mes potes... Ce n'est pas ce que j'ai fait cette fois là. Simplement parce que je n'en ressentais pas un besoin impérieux.
Au cours de la soirée, une amie d'un ami est arrivée et s'est ralliée à notre petite bande, amenant avec elle en même temps un pote à elle (je vous le donne en mille) >> LUI. Nous sommes tous allés au resto joyeusement.
Il aurait pu avoir les dents pourries, l'intelligence d'un bulot, vivre chez sa mère... Ben non. Tout a été parfait, il me plaisait, je lui plaisais, aucun de nous n'a abordé ce sujet, ça n'était pas nécessaire, même ceux qui dînaient avec nous comprenaient bien ce qui se passait.
Conclusion : On pense souvent qu'on est malheureux parce qu'on est seul. On cherche alors à tout prix à se caser. Mais il faut peut-être au contraire se dire qu'on est seul parce qu'on est malheureux. En conséquence, se "maquer" ne devient pas l'enjeu. C'est être heureux qui le devient