pour quelle raison etes vous en couple?

  • [quote="S/m"]
    C'est vrai, ça permet aux Justes, aux Bons et aux Vertueux de se targuer d'être Justes, Bons et Vertueux sans être foutus de voir la poutre plantée dans leur oeil. Mais bon, comme toujours, hein ? 
    [/quote]
     
    J'avoue, j'ai liké.
    N'hésitez pas à venir faire un tour sur notre serveur Discord pour y trouver du monde avec qui jouer ou simplement papoter.
  • Peut être que je me suis mal exprimé, je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas intellectualiser un sentiment , une émotion , j'ai juste dit que , pour moi, cela n'avait pas de sens de le faire pour l'amour. Je n'en voyais pas l'intérêt.
     
    Après chacun est libre de faire ce qu'il veut ... Les gens ont le droit de se tirer une balle dans le pied, c'est leur droit ... je ne les empêcherai pas (parce que c'est formateur : si tu survis, tu ne recommences pas la même connerie :) )...
     
    Lorsque tu intellectualises une émotion c'est pour la contrôler (la maîtriser). Par exemple, les personnes qui veulent lutter contre leur phobie, leur peur , leur colère , ou une émotion qui leur pose problème , ils commencent (avec l'aide d'un professionnel)  par un processus d'intellectualisation pour arriver à se déprogrammer. Quand tu connais mieux un mécanisme, tu peux mieux le gérer...
     
    Pour moi, cela n'a pas de sens de vouloir contrôler, maîtriser , l'amour au travers d'un mécanisme d'intellectualisation. Pour moi, l'amour n'est pas une émotion que l'on doit maîtriser , contrôler ...
     
    Après, je peux comprendre que quelqu'un veuille le faire pour se rassurer ou pour avoir l'illusion de contrôler , de maîtriser sa vie ... mon ex-conjoint était comme cela ... :D ... mais je pense que c'est une erreur ... (je le redis, chacun ses choix , chacun sa vision ... )
     

    De plus, une fois que tu as bien tout analyser dans l'amour , cela te fait une belle jambe parce que tu es aussi con qu'avant (j'ai essayé et c'est mon résultat, mais je peux comprendre que tout le monde n'a pas le même résultat) , cela n'empêchera  pas le fait que tu puisses tomber éperdument amoureux de quelqu'un qui n'est pas dans ta grille d'analyse que tu t'es construit (c'est ce qui m'es arrivé avec mon conjoint actuel).
     
    C'est ça la vie, tu crois savoir quelque chose et la vie , l'expérience , te montre qu'il y a plein d'autres possibilités : des choses dont tu n'as même pas l'idée au moment de ta réflexion. Pour moi, tu ne peux pas tout savoir, tout maîtriser dans ta vie ... tu peux essayer si c'est ce qui te rend heureux (qui te rassure) ...  après , chacun sa vision ... :)
  • Tout ça je veux bien, ça a été dit, redit, estampillé par le cinéma de Hollywood, tout ce que tu veux. Vive l'amour libre, l'amour plus fort que la mort (merci Kamel Ouali pour avoir souillé Dracula, au passage), l'amour sans entrave.
    Simple question : Pourquoi (à supposer qu'intellectualiser ne sert qu'à contrôler) ?
  • S/m : Je suis d'accord avec toi pour dire que l'amour c'est pas un truc magique qui tombe du ciel et que c'est une somme de facteurs. L'amour en couple se travaille également. Mais l'amour, la colère, la honte etc. pour moi ce sont des émotions dénuées d'intellectualisation justement. Tu peux bien sûr les analyser après coup mais sur le moment c'est plus de la pulsion.
  • Pourquoi quoi ? , pourquoi ne pas intellectualiser l'amour ?!
     
    Parce que , pour moi , cela ne sers à rien d'intellectualiser l'amour (au final, tu es aussi con qu'avant ta réflexion parce que dans la vie tout ne se passe pas comme tu veux ) et que si on veut développer (cultiver) l'amour , il ne faut pas le contraindre en le maîtrisant par l'intellectualisation. Pour moi, au lieu d'idéaliser l'amour (au travers de sa propre grille) , il faut le vivre (laisser libre court à ses sentiments et les exprimer) et tant pis si l'amour fait mal (si on se plante) , c'est le prix à payer pour être heureux (le revers de la médaille).
     
    Après je comprends les mecs qui veulent se protéger et ne plus souffrir en contrôlant ses sentiments (mon ex était comme cela : c'est lié à son histoire ... ). Ce n'est pas mon choix ...
     
    Je ne dis pas qu'il ne faut pas réfléchir à la vie en couple (à l'organisation ...) . Je dis juste qu'il ne faut pas se mettre le doute dans son amour, dans ses sentiments. Cela sers à quoi de se faire du mal ?
     
    Pour moi, en rationalisant l'amour , tu diminues l'émotion (en l'intellectualisant) et donc plus tu intellectualises l'amour et plus il disparaît (laissant place à des certitudes rationnelles). C'est comme si tu sciais la branche sur laquelle tu es ... pour moi c'est contre-productif ... mais chacun son point de vue ... si des personnes sont heureuses parce quelle penses être dans la maîtrise et que cela les rassure, c'est très bien , parce que c'est comme cela qu'ils fonctionnent et qu'ils n'ont pas le choix (ils sont construit comme cela) ...
     
    Il n'y a pas de vérité absolue, je pense qu'il y a autant d'amour qu'il y a de personnes sur la terre, donc les propres choix de chacun sont les bons ... :)
    Last edited by tof81 on 19 Feb 2015, 12:29, edited 1 time in total.
  • Je vais reprendre le post de Unisius car..... Wow O_O


    1. vaut il mieux être en couple pour ne pas se sentir seul (et se persuader qu'on l'aime) ? Surement pas, c'est utiliser quelqu'un comme bouche trou, donc malhonnête et fondamentalement mauvais.


    Parfois, en fonction de la situation, du vécu, des attentes… Et d’une pléiade d’autres éléments, les gens peuvent avoir leurs moments de faiblesse. Ça arrive. A tout le monde. Et parfois oui, se mettre avec quelqu’un peut laisser certaines personnes hors d’un isolement qu’ils ne veulent pas. Qui es-tu donc pour juger la manière dont les gens vivent leur vie et ce qu’ils souhaitent ? A partir du moment où la personne est claire avec l’autre (« n’attends pas de moi ce que je ne te donnerai sans doute pas ») je ne vois pas le problème.


    2. est ce une bonne chose d’être accro au sentiment d'aimer au lieu de réellement aimer la personne ? Non, ça démontre un trouble de l'affection évident.


    A un moment il faut arrêter de voir des troubles de l’affection dans tous les sens et à travers tes posts…


    3. ceux qui n'ont que pour seul but d'aimer une personne, (peu importe celle qu'ils trouvent) font ils peurs? Non, en mon sens ils font pitié et rejoignent la communauté citée plus haut. Ces gens n'aiment pas, ils ont besoin irrépressible de se donner à quelqu'un, et surtout de sentir qu'ils sont importants pour quelqu'un.


    C’est incroyable à quel point tu juges… Certaines personnes trouvent leur épanouissement dans le boulot, d’autres dans le sexe fastoche, d’autres dans le fait d’être avec quelqu’un. Et si ces gens y prennent leur panard, je ne vois pas en quoi cela te regarde (et j’ai bien cherché).


    4. et ceux qui se mettent en couple par intérêt ou tellement désespérés qu'ils se mettent avec le 1er qui leur montre de l'attention? Oui.


    J’aurais tendance à dire que ça dépend encore du vécu de la personne. Quelqu’un qui sera vulnérable après un évènement traumatisant d’une manière ou d’une autre sera plus enclin à être réceptif au « premier venu » en question. J’irais même me faire l’avocat du diable en disant que les mecs qui se mettent avec de telles personnes sont au moins aussi fautifs, car des mecs désespérés ou qui recherchent un mec par intérêt, ça se sent un peu à 10 kilomètres.


    5. qui a déjà réalisé qu'il était dans une des situations, lui ou son partenaire? Moi non, mes partenaires non plus, ne mettant jamais en couple avec le premier venu, je prends le temps de connaitre quelqu'un et de savoir qui il est avant de partager des sentiments.


    Faut sortir du pays de Candy aromatisé au téléfilm de l’après-midi sur M6…
  • [quote="Monsieur Luxe"]
    Euh Lou, déjà il n'y a pas de philosophie par définition dans les réponses, y a juste "plus de lignes". Ensuite personne ici n'a prétexté vouloir se caser à tout prix en vue de répondre à un sentiment : as-tu au moins lu les messages avant de les critiquer ?
    [/quote]
     
    euh Monsieur Luxe, déjà par définition, faire une analyse d'un sentiment voir la vivisection de son fonctionnement, c'est au minimum de la philosophie/métaphysique au mieux de la psychologie. Dans le cadre d'un forum de gaymers n'étant pas agrégés de psycho, je penche pour la premiere solution.
     
    Le "vous" concernait uniquement les personnes qui justement dissocient leur envie d'etre en couple de la personne avec qui elles sont en couple. Je n'ai pas, à ma connaissance, citer qui que se soit, ou même parler des intervenants de ce post. Bien que sur un ton sans doute trop léger/kikoolol personne n'était visé, ne t'en déplaise.
     
    Critiquer ? 
     
    Je dis juste que quelque soit la question que j'aborde, ma conception ne me permettant pas de dissocier le sentiment de la personne pour laquelle je le ressens, je ne suis pas à même d'y répondre car pour les premières questions, elles deviennent sans objets et pour les dernières, je ne veux pas émettre de jugement de valeur. 
     
    @ Equi : Je ne pense pas confondre. Je vois la différence que tu portes à notre attention ici mais ca sous entend que ma définition ne correspondrait qu'a une seule de ces deux occurences hors précisément ce n'est pas le cas. Oui étoiles et papillons ne se manifestent pas au même moment selon l'une ou l'autre des situations mais cela arrive quand meme non ? 
  • Pour moi l'amour c'est Soi et l'Autre, d'où l'importance de se connaitre soi même déjà, je rejoins ceux qui pensent qu'on ne peut aimer quelqu'un sans s'aimer soit même d'abord (on rentre dans la catégorie de ceux qui veulent être aimés absolument).
    Perso j'ai besoin de décortiquer ce que je ressens, surtout comprendre pourquoi je le ressens, et je sais d'expérience aussi qu'il faut éviter de TOUT intellectualiser. Y'a des sentiments, des ressentis, qu'on peut gérer et analyser soit même, sans chercher à laisser ça se développer et pourrir une relation, et de manière simple. D'autre chose qu'on peut laisser simplement être, kiffer la vibe, et pas chercher plus loin. C'est un mix je crois, des points sur lesquels travailler, et d'autres qu'on laisse être. Juste éviter de tout compliqué, péter un câble parce que ça va pas alors qu'en réfléchissant on le sentait venir depuis des semaines, et que ça allait finir par péter. C'est là qu'on voit l'importance du dial avec l'autre.
  • Lou :
     
    De quoi viens-tu parler de philosophie/métaphysique dans un topic visant à donner son avis comme tous les autres topics d'un forum, et non à chercher la vérité universelle à travers une science ? Autant relancer la même excuse du diplôme, on est sur NG ! Non, je persiste, il n'y a rien de philosophique dans les réponses, et rien de bien compliqué d'ailleurs à part des réponses peut être plus longues, sans doute par capacité de donner un avis dissocié sur les questions abordées d'ailleurs.
     
    Mais puisque le "vous" était assigné directement à une certaine catégorie de gens, sans citer qui que ce soit de concerné dans le forum(c'est fort quand même !), je vais m'en tenir à l'amalgame. Ne m'en déplaise ? Qu'importe, je n'ai pas limité la légèreté au ton sur le moment, je passerai donc outre  ;).
     
    Sinon :
     
    Je reviens également sur le fait (hors-sujet) de pouvoir intellectualiser ou non un sentiment. Par définition il s'agit de donner un sens rationnel à un sentiment. Je doute également qu'on puisse clairement définir, apprivoiser et encore moins maîtriser entièrement ce que l'on ressent. Mais oui nous sommes capables de l'intellectualiser, je pense par exemple lorsqu'il de prendre du recul  dans une rupture et de "comprendre" ce qu'on a ressenti en s'accrochant tant bien que mal à la raison. Pourquoi ne pourrait-on pas expliquer finalement cela dans un autre contexte, à un autre instant du couple ? Si je me limite à la capacité, je dirais qu'il n'y a aucun problème à cela. Après, je l'accorde, quel intérêt ? Je pense qu'il pourrait à la rigueur servir à ne pas perdre pied, et comme disait S/m, à ne pas se retrouver complètement perdu le jour où tout s'arrête.
    Last edited by SeeU Gero on 18 Feb 2015, 18:59, edited 1 time in total.
  • C'est dingue, mais sur NG, dès qu'il y a une question de posée, c'est prétexte à se foutre sur la gueule :lol:
  • Non mais Ebelh, à aucun moment je lance la pierre à ces gens. Chacun fait ce qu'il veut, je donne simplement un avis. Seulement je ne te savais pas le défenseur des accros au sentiment. Bref, je vais reprendre point par point pour ne rien oublier, aussi je m'excuse de la présentation du post qui sera pas forcément très lisible. 
     
    1. vaut il mieux être en couple pour ne pas se sentir seul (et se persuader qu'on l'aime) ? Surement pas, c'est utiliser quelqu'un comme bouche trou, donc malhonnête et fondamentalement mauvais. 

    Parfois, en fonction de la situation, du vécu, des attentes… Et d’une pléiade d’autres éléments, les gens peuvent avoir leurs moments de faiblesse. Ça arrive. A tout le monde. Et parfois oui, se mettre avec quelqu’un peut laisser certaines personnes hors d’un isolement qu’ils ne veulent pas. Qui es-tu donc pour juger la manière dont les gens vivent leur vie et ce qu’ils souhaitent ? A partir du moment où la personne est claire avec l’autre (« n’attends pas de moi ce que je ne te donnerai sans doute pas ») je ne vois pas le problème.
     
    En réalité peu importe le vécu, ça change pas ce que je dis plus haut. En soi je ne juge pas, je fais un postulat psychologique. Oui, se mettre avec un mec pansement, c'est malhonnête. C'est simplement céder à sa propre solitude au risque de faire du mal à quelqu'un, car j'en connais pas beaucoup qui disent "Salut, on se met en couple car j'ai désespérément besoin de ne pas être seul, tu peux être mon bouche-trou jusqu'à ce que je trouve mieux".  Et justifier ça par rapport au vécu, c'est accepter n'importe quoi. 
     
     
    2. est ce une bonne chose d’être accro au sentiment d'aimer au lieu de réellement aimer la personne ? Non, ça démontre un trouble de l'affection évident. 

    A un moment il faut arrêter de voir des troubles de l’affection dans tous les sens et à travers tes posts…
     
    Juste comme ça, ça s'appelle l’obsession amoureuse, et surprise, c'est une maladie reconnue, je dis ça, je dis rien. 
     
    3. ceux qui n'ont que pour seul but d'aimer une personne, (peu importe celle qu'ils trouvent) font ils peurs? Non, en mon sens ils font pitié et rejoignent la communauté citée plus haut. Ces gens n'aiment pas, ils ont besoin irrépressible de se donner à quelqu'un, et surtout de sentir qu'ils sont importants pour quelqu'un. 

    C’est incroyable à quel point tu juges… Certaines personnes trouvent leur épanouissement dans le boulot, d’autres dans le sexe fastoche, d’autres dans le fait d’être avec quelqu’un. Et si ces gens y prennent leur panard, je ne vois pas en quoi cela te regarde (et j’ai bien cherché).
     
    Encore une fois, je donne mon avis. Que ça te plaise ou non, ce genre de personne m'inspire de la pitié, de la même façon que je ressent qu'inimitié pour les gens fondamentalement mauvais. Si certains se contentent de ce genre de vie, très bien. Ca ne m'empêchera pas de continuer à ressentir de la pitié pour eux. 
     
     et ceux qui se mettent en couple par intérêt ou tellement désespérés qu'ils se mettent avec le 1er qui leur montre de l'attention? Oui.
    J’aurais tendance à dire que ça dépend encore du vécu de la personne. Quelqu’un qui sera vulnérable après un évènement traumatisant d’une manière ou d’une autre sera plus enclin à être réceptif au « premier venu » en question. J’irais même me faire l’avocat du diable en disant que les mecs qui se mettent avec de telles personnes sont au moins aussi fautifs, car des mecs désespérés ou qui recherchent un mec par intérêt, ça se sent un peu à 10 kilomètres.
     
    Rien à dire sur ce point, je suis entièrement d'accord avec toi. 
     
    5. qui a déjà réalisé qu'il était dans une des situations, lui ou son partenaire? Moi non, mes partenaires non plus, ne mettant jamais en couple avec le premier venu, je prends le temps de connaitre quelqu'un et de savoir qui il est avant de partager des sentiments.
    Faut sortir du pays de Candy aromatisé au téléfilm de l’après-midi sur M6… 
     
    Pour quelqu'un qui se pose en fervent défenseur de la cause "dépendance amoureuse", et qui hurle au scandale sur mon post, je trouve ta remarque culottée, tout simplement. En quoi apprendre à connaitre quelqu'un, ne pas se mettre en couple avec le premier venu,  apprendre QUI est cette personne c'est bisounours? Je serais très curieux de connaitre ton avis sur la question. 
     
    Petit edit : Comme je l'ai déjà dis, ces posts sont fait pour donner notre avis et pourquoi pas débattre. Je donne MON avis et je ne me porte pas en prophète de la vérité universelle, certains sont d'accord, d'autres non, faut arrêter de se sentir victimiser à chaque post. On a tous le droit d'avoir des avis différents sans pour autant se lancer dans des croisades. 
    Last edited by Unisius42 on 23 Feb 2015, 21:45, edited 1 time in total.
  • Unisius, je pense que tu t'es fourvoyé sur mon post. Je ne me suis à aucun moment posé en défenseur de la cause de la dépendance amoureuse, d'où vas-tu donc chercher ça... C'est plutôt que ton post initial respire le jugement sur les gens qui pensent différemment de ce que tu estimes être "la juste manière de voir les choses", que tu le veuilles ou non! :) 
     
    Et à un moment oui, je pense qu'il faut arrêter de penser que la relation parfaite est celle décrite dans les téléfilms américains avec le côté absolu de la chose et éternel. Dans la vraie vie, c'est plus complexe.
     
    (PS: ma remarque sur les troubles de l'affection "évidents" portait plutôt sur le fait que ça fait déjà trois fois sur le forum + je n'ai pas compté sur la room que tu remets cet argument sur le tapis ;) )
  • Je suis étonné Monsieur Luxe que tu ne vois pas le rapport entre mon point de vue comme quoi, je pense qu'il ne faut pas intellectualiser l'amour quand tout va bien et le sujet du post  : les raisons d'être en couple ... ;) :)
     
    Après je te rejoins sur le fait qu'a partir du moment tu es dans une phase de rupture (ou cela va mal dans le couple) , il faut intellectualiser la relation (et donc se poser la question du post) car de cette façon tu te déconnectes de l'émotion , tu te places dans le domaine de la raison et tu souffres moins ...
     
    En intellectualisant ton amour , cela te permet de prendre du recul et de ne plus être dans l'émotion (ou du moins , cela te permet de moins être dans l'émotion qui devient plus supportable).
     
    On perd pied de toute façon lorsque notre relation s'arrête et c'est tout à fait normal car c'est à la hauteur de l'amour que l'on porte à l'autre : plus on aime notre conjoint et plus on souffre quand tout s'arrête. Inversement, moins on aime notre conjoint et moins on souffre ... pour moi, il ne faut pas avoir peur , ni honte de souffrir, au contraire ...
     
    Ainsi, je pense que notre souffrance (au moment de la séparation) est la résultante de l'amour que l'on a porté à la personne que l'on a aimé.
     
    Donc, pour répondre à ta question, comme on perds pied de toute façon lorsque tout s'arrête, je ne vois pas l'intérêt d'intellectualiser son amour (son couple) quand tout va bien. Après, si des personnes préfèrent le faire (quand tout va bien dans le couple) , c'est leur choix, ils font ce qu'ils veulent ...
  • Ah mais attention je suis d'accord avec toi quant à l'idée de ne pas avoir à intellectualiser globalement l'amour au début et durant la relation. Je demandais quel intérêt de le faire à ces instants. Puisqu'en effet comme je disais à ma première réponse, on ne maîtrise rien même passée la rencontre ; tout peut s'arrêter n'importe quand. Par contre je pense qu'il faille au minimum une base rationnelle, pour éviter d'être perdu le jour où cela devrait arriver, comme rappeler S/m sur ses connaissances. Quant au rapport avec le topic, je ne le vois simplement pas car je m'étais à la base cantonné à répondre aux questions (mes "oeillères" quoi XD).
  • <p style="color:rgb(90,90,90);font-family:'Open Sans', tahoma, helvetica, arial, sans-serif;font-size:15px;">Ebelh, ton post ressemblait à un plaidoyer, plus qu'à un échange, d'où la "confusion" sans doute. Comme je te le répète, je donne mon avis, rien de plus, qui pour moi est effectivement la plus juste façon de faire les choses. Si tu fais des choses en sachant pertinemment que c'est pas la meilleure façon à faire, c'est au mieux de l’idiotie, au pire de l’hypocrisie, et si il y a une chose qu'on m'a jamais reproché, c'est mon honnêteté. Après libre à toi de vivre comme tu le souhaite, je ne me permettrais pas de dire que ta façon de faire est moins bonne que la mienne, c'est simplement une différence de valeur. 
    <p style="color:rgb(90,90,90);font-family:'Open Sans', tahoma, helvetica, arial, sans-serif;font-size:15px;"> 
    <p style="color:rgb(90,90,90);font-family:'Open Sans', tahoma, helvetica, arial, sans-serif;font-size:15px;">Sur l'amour en général, ça prouve juste que tu ne connais absolument pas ma vision des choses, quand bien même je l'ai expliqué clairement. Je ne sacralise en rien l'amour, je suis persuadé qu'il n'y a pas de relation parfaite, notamment grâce à mon vécu (as tu lu mon post sur le mariage? :O). Je suis en amour comme je suis dans la vie, calme, patient, et ordonné. A aucun moment je n'ai explicité une vision du couple telle que tu l'as décrite, je me demande surtout où tu as pu lire ça. Bref, je pense que tu ne connais pas assez (et ce n'est en rien un reproche attention) pour pouvoir emmètre un tel jugement. 
    <p style="color:rgb(90,90,90);font-family:'Open Sans', tahoma, helvetica, arial, sans-serif;font-size:15px;"> 
    <p style="color:rgb(90,90,90);font-family:'Open Sans', tahoma, helvetica, arial, sans-serif;font-size:15px;">Si le trouble mental revient souvent, ce que je ne nies pas, c'est déjà parce que je pars souvent d'une approche psychologique (cf : j'ai fais des études de psychologie, sociologie, communication, ceci explique cela) et que je suis des gens qui rationalisent souvent. Pour info, un européen sur trois souffre de troubles mentaux. Je suis pas du genre à raconter n'importe quoi non plus pour imposer une idée. Tu peux trouver toutes la doc sur ce phénomène si tu es éventuellement intéressé par le sujet. 
    Last edited by Unisius42 on 19 Feb 2015, 17:56, edited 1 time in total.
  • Le terme "trouble mental" est déjà de toutes façons un peu fourre tout... quand tu vois ce qu'on en vient à diagnostiquer comme étant un trouble. Si tu connais un peu le DSM tu dois surement savoir ce qu'il contient (et la façon juste abominable avec laquelle on le remplit). Vive le monde merveilleux du commerce de médocs. Le vrai trouble mental est celui qui t'empêche de vivre normalement.
    Last edited by Plutolol on 19 Feb 2015, 18:23, edited 1 time in total.
  • [quote="Plutolol"]
    Le terme "trouble mental" est déjà de toutes façons un peu fourre tout... quand tu vois ce qu'on en vient à diagnostiquer comme étant un trouble. Si tu connais un peu le DSM tu dois surement savoir ce qu'il contient (et la façon juste abominable avec laquelle on le remplit). Vive le monde merveilleux du commerce de médocs. Le vrai trouble mental est celui qui t'empêche de vivre normalement.
    [/quote]
     
    Je suis d'accord sur la fin, après tout dépend comment on peux définir sa vie comme "normale", mais je te rejoins sur ça.
     
    Après, les codes DSM sont ce qu'ils sont, ils fonctionnent comme tout tests diagnostiques et parfois il y a des erreurs, et des abus, comme avec la cas de la ritaline. (Mais on s'éloigne drastiquement du sujet lol)
  • Je cherchais juste à dire qu'on diagnostique de plus en plus de "troubles mentaux". C'est pas du au fait qu'il y en ait plus qu'avant, juste qu'on en trouve plus. J'avais lu un article citant en exemple que l'impuissance masculine et la mauvaise humeur chez les femmes dues aux règles sont maintenant considérés comme des troubles mentaux (dixit ce fameux DSM), ça permet de pouvoir les traiter par médocs. C'est pour ça que ce terme est à prendre avec de grosses pincettes, c'est tout. Et ca m'étonne pas que tu aies fait des études de psycho du coup lol.
    On fonctionne tous comme on peut, on peut chercher à être aimé par dessus tout, mais faire avec, et finir par trouver un mec qui a envie d'aimer et que ça roucoule sévère au final. Ca devient pathologique si ça te fait péter un câble, que ça devient irraisonné, que tu perds le contrôle et que tu tombes en dépression et plus si affinités. Trouble mental ça donne juste l'impression que t'as 2 connexions dans le cerveau qui ne fonctionnent pas alors que c'est pas le cas.
    Last edited by Plutolol on 19 Feb 2015, 19:10, edited 1 time in total.
  • [quote="assra"]
    S/m : Je suis d'accord avec toi pour dire que l'amour c'est pas un truc magique qui tombe du ciel et que c'est une somme de facteurs. L'amour en couple se travaille également. Mais l'amour, la colère, la honte etc. pour moi ce sont des émotions dénuées d'intellectualisation justement. Tu peux bien sûr les analyser après coup mais sur le moment c'est plus de la pulsion.
    [/quote]
    Je suis tout-à-fait d'accord avec toi, à 100%, voire plus encore (comme l'aurait dit Brigitte - alias Florence Foresti  :D
    C'est pour ça que je n'aime pas l'expression "je t'aime". J'aime bien dire "on est bien ensemble", "on s'entend bien", etc. Quelque chose de réfléchi, de posé, de construit.
    Le côté "je t'aime", je trouve ça fort instantané et on sait que la vérité d'un moment n'est pas celle du moment qui suit.