«
On est donc quelque peu impuissant face à la maitrise de notre poids, là où certain d'entre nous pourrons faire tous les régimes et sports qu'ils voudront pour maigrir ou alléger leur corpulence que cela n'aboutira à aucun résultat à long terme puisqu'ainsi en aura décidé avant tout leur génétique, qui aura le dernier mot ! Et inversement pour celui qui voudrait prendre du poids et du muscle du reste. »
> c’est bizarre, je ne vois pas du tout la même chose dans l’article et n’en arrive pas du tout aux mêmes conclusions en le lisant… o__O
"
Il peut augmenter au cours de la vie. Ainsi, une personne qui grossit et reste en surpoids plusieurs années verra son poids cible augmenter car le cerveau considérera le nouveau poids comme la référence. «Pour le cerveau, il n’y a pas de surpoids, juste un poids stable à défendre», clarifie Sandra Aamodt."
> Oui, mais on peut aussi rééduquer son cerveau à se dire que le poids stable à défendre n'est pas forcément celui du "j'ai grossi, c'est mon poids maintenant, c'est fini, the end". Si le cerveau peut accepter un nouveau poids à la hausse, il peut accepter un nouveau poids à la baisse. Cette étude est juste complaisante (en même temps, une étude américaine pourra difficilement démontrer que "vous avez grossi ? vous en êtes partiellement voire totalement responsable".). Bien entendu, ne jamais souligner la responsabilité des gens dans ce qui arrive... C'est dans l'air du temps. Vous avez bien mangé et bien bu ? Vous ne faites aucun sport ? Vous passez de votre lit à votre siège au travail à votre canapé le soir ? Ce n'est pas de votre faute ! C'est l'âge, la génétique et les vilains diktats !
J'ajouterais que quand on réduit doucement mais surement la consommation de bouffe, cette réduction a pour conséquence une réduction de la taille de l'estomac sur le long terme, et donc un effet de saciété plus rapide, qui lui entraîne le fait de moins manger puisqu'on est full plus vite, ce qui entraîne... etc. ;D Quand l'article dit qu'on ne peut que grossir, et jamais maigrir... Faux. Je vois pas où ils ont été chercher leurs infos. Go voir un nutritionniste, un vrai médecin, il va te dire quoi faire, et surtout de coupler un changement d'alimentation avec une activité physique régulière. Il te dira que, oui, commencer à faire attention et bosser à 30 ans n'aura jamais le résultat "corps de rêve des magazines", parce que sculpter un corps ça se fait dès l'adolescence avec le sport et de bonnes habitudes alimentaires. Il te dira également que ces corps avec lesquels on nous bombarde ne sont ni naturels, ni bons pour la santé puisqu'ils sont le résultat de poudres, protéines, privations, photoshop. Mais il y a 50 nuances de gris entre le culte abusif du corps et le laisser-aller défaitistes "c'est la génétique, it's life".
«
Au final il n'y a pas de question de "volonté de maigrir" (le cliché du "gros paresseux" est encore tenace aujourd’hui) ou "d'effort alimentaire" qui tienne, il n'y a ni coupable, ni bouc émissaire, on ne peut reprocher à personne de faire son poids et sa corpulence puisqu'elle ne peut que suivre bien malgré elle ce qu'en aura décidé sa génétique. »
> l’article ne dit rien en ce sens, voire dit le contraire… "
Une seule solution pour rester à son poids idéal: faire de l’exercice physique chaque jour et ne manger qu’à sa faim. «Au début, cela demande beaucoup d’attention et des efforts car nous vivons dans une société d’hypersollicitation alimentaire et puis on prend l’habitude et les choses se font naturellement. On finit par ne plus compter les calories et à ne plus focaliser sur l’alimentation, ce qui libère du temps et de l’énergie pour effectuer toutes ses autres activités», conclut-elle."
Il n’est aucunement dit que les personnes ne peuvent que suivre bien malgré elles ce qu’a décidé la génétique… Au contraire, l’article dit qu’il faut comprendre son corps, trouver son poids de référence en suivant pendant 6 mois minimum une alimentation plus responsable et limitée par «la faim » (la vraie, pas la gourmandise ou l’ennui) et de se bouger le cul.
«
Comme le conseille l'article, il est donc important de trouver SON poids idéal et non le poids idéal selon les diktats de la société. »
> On est d’accord, mais le poids de référence n’est pas « je me pose pas de question, aujourd’hui à l’instant T je suis comme cela, donc c’est mon poids de référence, je ne réfléchis pas à ce que je mange, comment, en quelle quantité, LOL, c’est pas moi, c’est comme ça et génétique

». L’article ne dit absolument pas cela, il dit au contraire d'apprendre à se connaître, comprendre son corps et améliorer son hygiène de vie, notamment la qualité de la nourriture et les quantités, et le sport ou combattre la sédentarité et que de définir son poids de référence prend "
six mois environ [à être] stabilisé à sa valeur de référence". Il ne dit pas "on y peut rien, c'est comme ça, donc ne faisons rien, vilains diktats de la société". Il encourage à trouver SON équilibre propre en se bougeant les fesses tant au niveau psychologique (définition du poids de référence, de comment l'atteindre et le maintenir) que physique (sport / bouger / stop à l'inaction-sédentarité).
Comme quoi, chacun lit ce qu'il veut dans un article... Mangez moins, mangez mieux et bougez vos fesses sur le long terme. Voilà ce que je lis dans cette étude. Je ne vois pas "le poids est génétique et inéluctable, on peut rien y faire en fait". Je vois "il y a une part de génétique, OK, mais en fait en se donnant les moyens et en comprenant son corps et son fonctionnement personnel, on peut arriver à réduire le surpoids, et trouver son poids de référence (qui n'est pas votre poids actuel et pas "je suis comme cela, c'est pas de ma faute", mais "je définis mon poids de référence en changeant mes habitudes et en redressant la barre, et dans quelques mois quand j'aurais bien équilibré mon alimentation, je pourrais me dire : c'est mon poids"). Rien n'est acté. Revoyez vos tablettes, changez ces habitudes qui vous tirent vers le bas, et vous trouverez et garderez votre poids de référence. Mais pour le trouver, il faut observer, comprendre, changer et bouger.
"
Une étude américaine menée en 2012 auprès de plus de 11.000 personnes suivies pendant quatorze ans montre que quatre habitudes sont prédictives du risque de décès prématuré quelle que soit la corpulence: le fait de fumer, la sédentarité, l’absence de fruits et légumes et une consommation excessive d’alcool. Renoncer à au moins trois de ces mauvaises habitudes permet à des personnes obèses et en surpoids de vivre aussi longtemps que celles qui sont minces."
> Prenons la même étude au japon ou en Suède ou dans une population où 85% des gens sont minces ou "fit", où les gens mangent mieux, plus équilibré, boivent moins, et par conséquent sont naturellement plus minces, et ... ooooooooooooh, on découvre que si on mangee équilibré, en quantité raisonnable, avec une hygiène de vie plus équilibrée, ouaaaaaah, c'est merveilleux. Faisons une étude portée sur... uniquement des sportifs au mode de vie sain qui mangent bien et en quantité raisonnable, et oooooooooooooooh, on découvre qu'ils sont tous "bien foutus" ou en tout cas sympas à regarder (avec des morphologies différentes, genre les rugbymen enrobés mais terriblement musclés et sexy), toniques, bien dans leur peau. Les études orientées donnent forcément des résultats orientés
Après y'a pas de secret, encore une fois. L'étude le dit très clairement : manque de sport ou d'activité, boire, manger trop et mal = pas bon, quel que soit la morphologie de base. Mais on ne peut qu'imaginer que ces habitudes ne font qu'empirer la situation si ton makup génétique est à tendance "embonpoint". Mais c'est là que la responsabilité de chacun intervient. Mal manger = surpoids, boire = surpoids (oui, l'alcool fait grossir -
http://sante-medecine.journaldesfemmes. ... it-grossir - ou empêche la stabilisation voire la perte de poids. Alors oui, on va me dire "faut vivre quoi, on va pas de priver"... Responsabilité, choix, pondération je dirais

Les Haribos me font de l'oeil et m'obsèdent, mais je sais résister), sédentarité = grossir ou du moins ne pas mincir... L'aspect génétique peut s'ajouter, mais il n'est pas pré-déterminant. L'étude souligne simplement que ce qui est pré-déterminant, ce sont nos habitudes de vie, et non pas un aspect génétique irrémédiable qui fait que, LOL, c'est comme ça, on y peut rien
Pour reprendre d’autres points de l’article : oui, on sait que les régimes privatifs yoyos font grossir parce que c'est idiot de faire régime 1 mois tous les 6 mois pour l'été ou une occasion (genre ton mariage) en se privant de tout. Faut juste faire un peu attention quotidiennement, et oui, connaître son corps et ne pas surbouffer

Après, encore une fois, une étude menée aux US, pays du surpoids et de la mal-bouffe, c'est biaisé à la base. Si tu fais régime 6 mois, 1 an, 2 ans, mais que dès que tu es au top selon tes critères, c'est glaces, restos, sédentarité et alcool, baaaaaaaaaaaaah... cherche pas. Etre en forme, c'est un mode de vie. Un mode de vie c'est quotidien et permanent.