Votre première fois

  • MDR, visiblement c'est un sujet sensible puisqu'il n'y a même pas une réponse @onion9@

    J'avais 20 ans, jamais de copain, jamais embrassé quelqu'un, peanut.
    Mon Directeur (je bossais chez GAP comme vendeur) de 8 ans mon ainé avec qui j'avais un bon contact m'a invité à sa soirée d'anniversaire. J'y suis allé, sans aucune arrière pensée ou sans imaginer quoi que ce soit puisque pour moi, il était hétéro @onion29@ La soirée se passé, et vers je sais plus quelle heure, je décide de partir. Il me racompagne à ma voiture, et là on se met à discuter pendant... 2 heures, pendant lesquelles je lui rappelle qu'il a des invités et que régulièrement les gens nous faisaient coucou à la fenêtre... Bref, ça se termine et basta.

    Quelques semaines plus tard, il y a la fête annuelle de l'entreprise à laquelle je ne veux pas particulièrement aller. Il me supplie littéralement d'y aller, me disant qu'il n'avait pas envie non plus (Directeur ;) ) et que ce ne serait pas pareil sans moi, etc. Comme un idiot, je me laisse persuader sans capter les messages... et me retrouve à la soirée. Je m'amuse, danse, etc. A un moment, je m'assois pour me reposer un peu et là il vient me voir, et me prend la main @onion35@ Il m'a bien fallu une bonne minute pour comprendre ce qui se passait... et un petit quart d'heure plus tard, on partait pour rentrer chez lui, discuter... et de fil en aiguille (jolie parabole de l'enfilage), il s'est occupé de m'apprendre les rudiments de la vie @onion1@

    Il a été d'une douceur extrême, et d'une gentillesse terrible, autant dans son approche que dans ses gestes. Mais pour le coup j'étais tellement focalisé sur ce qu'il faisait ou ce qu'il se passait que j'ai pas senti grand chose ni resenti grand chose (déduisez-en ce que vous avez envie d'en déduire :p ).

    Le lendemain, en rentrant chez moi, comme je ne peux pas mentir, j'ai fait mon coming out à mes parents au petit déjeuner. La boule au ventre, la peur d'être rejeté, etc. etc. etc. Mais pour le coup, je ne concevais pas de me lancer dans quelque chose en douce et de vivre le truc "caché", ni de mentir aux gens que j'aime.

    Parce que oui, nous sommes restés ensemble plusieurs mois (8 je crois), puis j'ai fondu un câble pour plusieurs raisons annexes et suis parti vivre aux Etats Unis @onion9@

    Voilou ^^
  • Je verrouille ce sujet qui ne cadre pas selon moi avec NG. Il ne peut aboutir qu'à un déballage de détails intimes et personnels qui ne me semblent pas trouver sa place sur ce forum. L'équipe de modération le rouvrira ou adaptera si nécessaire.

    [edit]Le sujet est rouvert. Après concertation avec l'équipe de modération, nous trouvons que ce sujet peut avoir sa place sur NG à partir du moment où nous évitons de rentrer dans une discussion basée sur les détails de votre premier acte sexuel. Le but de ce sujet est donc plus de parler de la première expérience de manière générale.[/edit]
  • Vous pensez qu'une première expérience sexuelle peut définir ce que l'on est ou ce que l'on sera dans le futur ? Qu'elle se soit bien ou mal passé ? C'est vrai que c'est très marquant comme expérience, mais est-ce que ça l'est au point de laisser une marque sur nous ?
  • Très bonne question @ToySoldier

    Je pense que oui, une première expérience sexuelle peut marquer. Surtout si la personne avec qui on le fait nous attire beaucoup.
    Mais j'ai quand même eu beaucoup de retour de mon entourage, homos et hétéros qui ne se souvenaient même pas de leur 1ere fois... A croire qu'ils étaient saoul ou défoncés.

    Pour ma part, je me souviens très bien de ce que j'ai partagé avec ce 1er mec. Je tremblais grave. Il a su, avec de la musique, des fraises et un petit massage me m'être à l'aise... C'est un souvenir très fort.
    Après je me rappelle également être resté longtemps sous la douche, une fois rentré chez moi. Je me sentais sale. Je regrettais surtout le fait de l'avoir fait aussi vite.
  • Je pense qu'ils s'en souviennent très bien et qu'ils ne veulent juste pas en parler. Comment ce serait possible d'oublier ça ?

    T'as de la chance d'avoir connu quelqu'un de sympa comme ça. Mais le fait de se sentir sale après coup je me demande si c'est un sentiment général de l'être humain aujourd'hui ? Ou si c'est quelque chose qui nous est propre pour des raisons personnelles. Parce qu'au final il n'y a rien de sale dans le fait de coucher avec quelqu'un. C'est la chose la plus naturelle qui puisse être.
  • Le fait de se sentir sale s'applique souvent aux 1eres fois lorsque l'on se cherche ou qu'on a du mal à accepter notre homosexualité . On le comprend bien plus tard pour certains qu'il n'y a rien de sale à cela ...
  • ToySoldier wrote: 23 Apr 2017, 14:51 Je pense qu'ils s'en souviennent très bien et qu'ils ne veulent juste pas en parler. Comment ce serait possible d'oublier ça ?
    Entièrement d'accord avec toi. La première fois ça marque à vie, c'est obligé. Ceux qui disent qu'ils ont oublié, c'est surement pour cacher que ça s'est mal passé.
    Pour mes premières fois avec mes différents ex et mon copain actuel également, je me souviens même de détails totalement anodins comme les habits que mes partenaires et moi on portait. Ce qui passait à la télé ou la musique que j'entendais au moment des préliminaires. Je me souviens même de la couleur et des motifs des draps et pour l'un d'entre eux, l'odeur de la bougie parfumée qu'il avait allumé.
    J'ai tendance à me focaliser un peu sur les détails visuels et autre. D'ordinaire, j'oublie tout ça tôt ou tard, mais pas dans ces cas précis.
    Pour moi, la première est quelque chose de vraiment très important et je veux garder ça gravé dans ma mémoire.

    Pour en revenir à ma toute première expérience, je dois avouer que ça s'est très mal passé. En y repensant, je ressens encore la vive douleur que j'ai subi à ce moment là et qui a tout stoppé net... @onion16@ Mais plutôt que d'abandonner, on est parti pour le second round un peu plus tard, et ça a été un peu mieux. Pas top, mais mieux.
    Quoiqu'il en soit, je pense que cette première expérience m'aura rendu plus précautionneux (trop parfois) de peur de souffrir à nouveau. Donc je pense que oui, la première fois peut définir notre façon d'être et d'agir sur les prochains rapports. On essaye de s'améliorer quoi.
    En rentrant, j'ai également pris une très longue douche, me sentant sale et jusqu'à présent, je ne me suis jamais vraiment posé de question sur ce sentiment qui n'a normalement pas lieu d'être.
    Sur ce sujet, Hakim a surement raison. Mais je tiens à rajouté qu'il y a aussi les dires et le regard des autres qui jouent. On entend partout dire que l'homosexualité est quelque chose de mal et que le sexe homosexuel est sale. Peut-être qu'à force d'entendre ce genre de chose en grandissant, au moment de la première fois, on a l'impression de faire quelque chose d'anormal et de sale.
    Après, je pense que ce phénomène touche également les femmes. On entend de temps en temps des femmes se sentir sales après un rapport et là encore, je pense que ce sont les dires et le regard des autres qui donnent cette impression. A côté de ça, les hommes hétéros n'ont pas l'air touché par ce sentiment parce que, sans vouloir lancer une discussion sur l'égalité des genres, ils ne se sentent pas jugé pour ça. Je vais peut-être exagérer un peu, mais l'image qui ressort de tout ça, c'est qu'un mec qui couche avec des femmes, c'est un tombeur. Une femme qui couche avec des mecs, c'est une p*** et un mec qui couche avec d'autres mecs, c'est dégueulasse. Je ne sais pas ce qu'il en est pour le lesbianisme, c'est assez discret.
  • ToySoldier wrote: 23 Apr 2017, 14:51 Je pense qu'ils s'en souviennent très bien et qu'ils ne veulent juste pas en parler. Comment ce serait possible d'oublier ça ?
    (OH COME ON J'AI ÉCRIT UN TRUC ET CA S'EST EFFACÉ >< )
    Bref, je refais la version "courte" :

    Je vais passer pour un mytho ou un vieux mais j'ai que de très vagues souvenirs de ma première fois, perso.
    Je ne me souviens pas de détails comme les vêtements qu'on portait ou la musique entendue plus tôt dans la soirée, les positions ou le temps que ça a duré (certainement pas longtemps), ou les mots qu'on a dits.
    Je me souviens où c'était et avec qui, c'est déjà bien.
    Le reste n'est qu'un truc flou dans les brumes de ma mémoire, comme tous mes souvenirs au bout d'un certain temps.

    Alors soit j'ai une mauvaise mémoire carrément brouillonne (probable), soit l'entièreté de ma jeunesse était traumatisante et je l'ai refoulée (very unlikely), soit je me projette comme vous le faites et je déclare que les gens qui prétendent se souvenir précisément et clairement de ce genre de trucs plus de dix ans plus tard se mentent à eux-mêmes et s'inventent des souvenirs marquants
  • Je ne crois pas que tu ais une mauvaise mémoire, tu te souviens juste de ce qu'il faut. Ni plus, ni moins.
    Créneau wrote: 24 Apr 2017, 10:28 Je ne me souviens pas de détails comme les vêtements qu'on portait ou la musique entendue plus tôt dans la soirée, les positions ou le temps que ça a duré (certainement pas longtemps), ou les mots qu'on a dits.
    Je pense que la "normalité", c'est de se souvenir où, quand, avec qui on l'a fait et si ça s'est bien passé ou non. C'est l'essentiel. Se souvenir de tous les détails sus-cités, c'est juste une bizarrerie de ma part. je dois surement être l'un des seuls à faire ça. @onion2@
    Ce qui n'est pas normal, c'est quand quelqu'un dit ne se souvenir de rien et ça, à moins d'avoir pris la cuite du siècle ou d'avoir Alzheimer, il est évident que c'est du mytho. Surtout quand à côté, t'as un grand-père qui te parle de la première femme qu'il a rencontré 75 ans plus tôt et qu'il te sort plein de détails...
  • Bah, ne se souvenir de rien, c'est aussi ne se souvenir de rien d'intéressant.
    Enfin, je voulais surtout dire qu'entre "s'en souvenir très bien parce que ça m'a marqué à vie" et "trou blanc total", y a un tas de gradations possibles.

    Mais ok, je vois ce que tu veux dire, c'est peut-être juste une manière d'éviter la discussion.
    J'appelle pas ça du mytho, j'appelle ça une manière polie de dire "ça ne te regarde pas" :D
  • ToySoldier wrote: 20 Apr 2017, 20:17 Vous pensez qu'une première expérience sexuelle peut définir ce que l'on est ou ce que l'on sera dans le futur ? Qu'elle se soit bien ou mal passé ? C'est vrai que c'est très marquant comme expérience, mais est-ce que ça l'est au point de laisser une marque sur nous ?
    Je pense effectivement que cela doit impacter et donner aussi le rythme de le vie sexuelle de l'individu. Si la première fois (ou les premières fois) est (sont) un jeu de découverte, d'initiation, d'exploration, cela ne peut qu'avoir un effet bénéfique sur l'ouverture de la personne pour la suite de sa vie sexuelle. Si au contraire sa première fois est bestiale et "subie" (je pense au fait d'être passif et de tomber sur une brutasse), cela peut conditionner la capacité et la volonté de l'individu à retenter l'expérience. Je pense également que la présence de sentiments lors de la première expérience (dans le cadre d'une relation un peu développée, à l'opposé d'un simple plan cul de découverte en mode "je suis puceau, help") peut également changer pas mal de choses.

    S'ajoute à tout cela l'influence du porno qui donne pas mal de fausses idées de ce qu'est ou doit être un rapport sexuel, et tadaaaaaaaa @onion35@

    Le truc je pense c'est qu'il faut tomber sur quelqu'un d'expérimenté, et qui ne vous voit pas comme un trophé ou un morceau de viande. Quelqu'un qui valorise cette première fois et tente de centrer le truc sur le plaisir du novice, son bien-être et ses sensations :D

    J'ai croisé bon nombre de mecs coincés par, justement, de mauvaises expériences dans leurs débuts, et qui n'ont pas retenté l'aventure après, avec de l'expérience et surtout un partenaire en qui ils avaient confiance... C'est dommage.
  • Un peu comme @Créneau, je ne me rappelle pas... je ne suis même pas certain de la personne à vrai dire haha ! Ça craint... Quand on dit qu'on se rappelle de sa première fois toute sa vie, ça n'est pas toujours vrai ^^

    Alors pour répondre à @ToySoldier : clairement non, je ne pense pas que cela puisse influencer les décisions qu'on va prendre dans le futur. Mais ça n'est que personnel :)
  • ah ma première fois... David... plus vieux, chez lui, après un médiocre restaurant chinois... Pas forcément le plus beau mais un petit charme (oui je ne suis pas aussi difficile qu'on le dit... tu as du charme ça me suffit)

    Je me rappelle que la lumière était éteinte, qu'il trouvait ça hallucinant que passé la 20taine je sois encore puceau, j'avais la trouille comme pas possible, je savais pas quoi faire, je trouvais ça trop pas normal de dormir près d'un mec et qu'il m'embrasse... et puis il a pris les choses en main (si j'ose dire lol)

    je ne me souviens pas de tout, il avait peur d'être le premier et de me traumatiser (lol) en fait ça a été très sage quand j'y repense... mais c'était bien, naturel et doux... après lui j'ai rencontré mon premier "vrai" mec avec qui je suis resté deux ans et qui s'est occupé de peaufiner tout ça (lol)
  • selenerick wrote: 24 Apr 2017, 20:16 qu'il trouvait ça hallucinant que passé la 20taine je sois encore puceau,
    Ah lalalala ces remarques complètement déplacées... Tout le monde ne vit pas en région parisienne, et n'a pas la chance d'assumer sa sexualité jeune... Quant à avoir une opportunité valable quand on ne fréquente pas le milieu (et qu'on a techniquement autre chose à foutre que d'écumer les sites de recontre...).

    "Ouaaaaaaaaah, tu as 30 ans et tu n'as jamais testé les sauna gay ou fait une partouze, OMG, tu sors d'où toi ?"
  • perso j'ai jamais fait de sauna, de partouze, de plan à trois ou autre ! ça ne m’empêche pas de m'amuser avec mon mec (quand j'en avais un )

    Je fais vieux dans ma manière de penser mais la sexualité est tellement précieuse et intime pour moi... bref :)
  • ça n'a rien de vieux ou de quoi que ce soit. Mon ex m'a gavé avec ce "il faut pimenter", comme si c'était une normalité arrivé à un certain âge, stade de la relation, ou autre de se lancer dans des trucs à trois, à plusieurs, d'aller dans les saunas parisiens et/ou de faire des partouzes ou de l'échangisme.

    Je ne compte pas non plus le nombre de mecs qui me contactent sur les applis, paraissent sympas jusqu'à ce qu'ils évoquent leurs envies... et là tu as peur... très peur... genre ils sont totalement dans l'extrême, les drogues, les trips uro, domination, etc. Une relation "normale" ne les excite plus, il faut tout un descriptif de ce que tu leur ferais, avec les détails de comment, avec quoi, dans quel ordre, etc. Sans compter ceux qui ont besoin de poppers, de cockrings, de tout un tas de trucs pour la dresser... Sérieux ? -__-

    Bref, je suis surement vieux jeu et totalement frigide, mais je n'ai personnellement pas besoin de poppers, ni de mise en scène, ni de trucs bizarres, ni d'ustencils xD
  • c'est plutôt rassurant de lire ça... même si Plutot c'est le chien de Mickey (blague de merrrrde)
  • selenerick wrote: 27 Apr 2017, 19:21 perso j'ai jamais fait de sauna, de partouze, de plan à trois ou autre ! ça ne m’empêche pas de m'amuser avec mon mec (quand j'en avais un )

    Je fais vieux dans ma manière de penser mais la sexualité est tellement précieuse et intime pour moi... bref :)
    Rassure-toi, y'a aucun mal à ça, et ça ne fait pas vieux jeu ou quoi.
    Et tu es loin d'être le seul d'ailleurs !
    Et perso j'ai beaucoup de respect pour les mecs qui agissent conformément à leurs envies et ne font pas comme les autres juste pour se "conformer" à ce qu'ils voient ou entendent. C'est ta vie, pas la leur!

    Ma première fois, je sais où c'était, avec qui, et quand. Des souvenirs un peu confus. J'ai zappé le reste j'avoue ^^ Et ça ne me manque pas. Certains disent qu'on oublie pas sa première fois, d'autres qu'on oublie pas son premier mec. Perso, j'ai plutôt le souvenir de cette première rencontre, mais sans plus, avec le temps je trouve que tout s'estompe et s'efface petit à petit. Il a beaucoup changé, vit maintenant au Canada, j'ai beaucoup changé, et on a rien à se dire en fait. :)
  • Wouah le premier message est bien raconté, je m'y suis cru :)