Phobie sociale...

  • kurillos wrote: 19 Oct 2017, 01:08
    Je viens de recevoir The Elder Scrolls online, je découvre qu'il faut un abonnement (enfin je crois que je le savais mais depuis le temps, j'avais oublié). Bon. Soit, je m'y attendais.
    En fait, The Elder Scrolls Online fonctionne sur un système mixte. Il était d'abord payant tous les mois mais maintenant, l'abonnement est facultatif. Sauf si tu es un fan complet et que tu veux avoir des bonus et dépenser régulièrement l'agent virtuel qui sert de monnaie pour l'achat d'options (options de personnalisation du personnage, montures spéciales...), ça ne vaut clairement pas la dépense.

    C'est justement celui-ci mon seul MMO et j'y joue sans être abonné.
  • Allez ! Nouveau pavé en approche ! (désolé s'il y a des fautes, j'écris tout d'un bloc et de manière spontané :) ... pour une fois)

    Kurillos :
    kurillos wrote: 19 Oct 2017, 01:08
    En te lisant, il semblerait que nous soyons un peu "contraires". Tu arrives à participer, voire même à prévoir des divertissements (super !), alors qu'au contraire, c'est au boulot que cela coince. L'inverse pour moi... C'est intéressant...
    Je précise, que la préparation de divertissement, je le fait qu'avec mes amis. Les autres sortie .... Bah y en à moins déjà ou alors je les écourte, car je panique un peu intérieurement ^^. Mais oui je stress bien plus facilement (voir constamment) dans le milieu professionnel.
    kurillos wrote: 19 Oct 2017, 01:08
    C'est parce que tu ne m'as pas eu comme tuteur de stage... @onion5@ Je ne suis "qu'infirmier" mais nous encadrons les étudiants (j'adore ça et ils me le rendent bien puisqu'ils veulent tous que je leur fasse leur éval à la fin... 8) Et j'ai cette qualité (j'espère que ce n'est pas un manque d'humilité d'en reconnaître quelques unes) d'être particulièrement diplomate. J'ai eu une fois un étudiant qui n'était pas prêt. J'ai rapidement su qu'il était gay mais je n'ai rien dit bien sûr me concernant je n'en parle pas au boulot, même si tout le monde s'en doute et s'en fout de toute évidence). Je voyais qu'il était constamment gêné, mal à l'aise, maladroit, tremblant. J'ai passé beaucoup de temps à l'écouter. C'était très clair. Ma présence le perturbait de façon évidente mais j'ai su préserver cette distance professionnelle mais malgré tout en gardant ce qu'il faut d'empathie et d'écoute pour l'aider au mieux.
    De là à ce que tes tuteurs de stage t'emmerdent sur le trajet du boulot, je suis perplexe, c'est pas très cool >< . Mais je ne me permettrai pas de les juger. Dire qu'une personne est incompétente me gêne profondément. On ne peut être bon dans tout, mais si les gens font leur maximum, dire qu'il y a mise en danger de la personne, je veux bien dans certaines profession ; en revanche, il ne faut pas s'arrêter à cela mais plutôt essayer de les aiguiller...
    C'était un stage de maintenance des équipements biomédical dans un hôpital (donc milieu médical également, mais technicien supérieur). J'admet que ma timidité , à bien freiner mon travail là-bas (me balader dans chaque service pour recenser les appareils c'était dur au début, et appeler les fabricants, presque impossible ... Et encore plus quand on te répète presque chaque jour que tu le fait mal.
    Et malgré qu'en conclusion, l'ingénieur responsable était satisfait, et que ma soutenance s'est bien déroulé et m'a fait obtenir mon diplôme, je garde en mémoire toute les remarques négative.
    kurillos wrote: 19 Oct 2017, 01:08
    Tout pareil pour les amis :$
    Nous formions un formidable groupe, formé à Disneyland (une aventure qui aura duré plusieurs années pour moi, je sais même plus si je l'ai marqué ; j'ai d'ailleurs gardé un pass annuel alors que je n'y vais plus).
    Par la suite, chacun est allé un peu de son côté, beaucoup ont eu des enfants (quelle idée... :D ) et j'ai perdu mon seul VRAI ami gay. Je me suis longtemps remis en cause. J'ai sans doute une petite part de responsabilité. Mais m'accuser de tous les torts ne m'aidait pas. J'ai ouvert les yeux. Je pense et suis quasi certain de l'avoir perdu à cause de son mec qui a tout fait pour m'évincer de l'équation. Et il a réussi. C'était très difficile (et il m'a toujours manqué) car lors de leur PACS, cet ami m'a dit que j'étais une des trois personnes qui comptait le plus pour lui. Et il était sincère je suis sûr. C'est avec eux que je suis parti en Egypte. Mais son mec éprouvait un plaisir sadique évident : celui de m'humilier constamment...
    C'est drôle, j'ai eut justement la même histoire, je l'a met en bannière spoil du coup, ça peut être long ^^' (et inintéressant)
    Spoiler: [+]
    mais avec une amie. J'ai connu mon groupe sur un MMO, on sympathisait tous , presque tout les soirs pendant 2 ans malgré la distance de chacun (on avait réussi à faire une super journée IRL sur la fin). Puis un gars est arrivé, s'est mit en couple avec elle en 2 mois, puis s'est mit à me voir comme rival de sa nouvelle conquête (aucun des deux savaient que j'étais gay, la question ne s'était jamais posée, et je ne risquait pas de raconter ma vie privée à ce genre de personnage néfaste).
    Il s'est mit en tête, que je voulais lui piqué sa copine, alors que c'était simplement mon amie. Il à fini par empoisonné notre amitié, du genre à pas vouloir qu'on rencontre IRL elle et moi, sans qu'il m'ai vu IRL avant, jusqu'à ce que ça explose, que je partage mon avis sur ce mec, et que ce dernier lui interdise de communiquer avec moi "sinon je te quitte" ... Et ça réponse "Je l'aime, donc voila" et plus un mot (je précise qu'aussi puérile soit la réaction, ils étaient âgés de 27 et 30 ans).
    Ha et dans la foulé, il à emmener mon ami (3 ans amitié) en lui faisant croire que j'étais son ennemi, je me foutais de lui etc ...
    J'en veux autant à ce sociopathe qu'aux deux personne que je pensais être mes amis, pour l'avoir simplement suivi sans avoir eut de réellement discussion privée avec moi avant.

    Mais ce n'est pas fini, car après cet épisode, une autre amie s'est entiché d'un garçon qui avait un mauvais passif avec moi (Dans le jeu uniquement, ce gars n'avait tout simplement pas supporté son renvoi de la guilde, après des mois à le soutenir, il été devenu invivable, nous n'avions qu'une relation de joueur). Il s'est passé l'évidence, elle n'a pas compris pourquoi je n'appréciait pas son copain, et à fini par couper le contact avec un message salé ... Puis à rompu, et revenu en larme en s'excusant "c'était lui qui avait forcé d'écrire ses messages" ... puis est reparti en couple avec un inconnu et avouer qu'elle pensait bien ses mots d'avant, mais avec moins d'animosité.

    Bon ... Au final je me dit que j'avais peut être trop vite considérer ces gens comme mes amis, de toute ces histoires en restait 2 potes qui malgré ces épreuves n'a fait que renforcé notre amitié (ces deux gars là, on été les premiers à apprendre que j'étais gay, et m'ont donner la force ensuite de faire de même à mon entourage plus proche).
    Puis je me suis m'y a éprouvé plus que de l'amitié pour l'un deux, j'ai fini par lui avouer, il semblait l'avoir bien pris, rien n'à changer pendant 2 ou 3 mois. Puis arriver la nouvel année, il nous annonce par message "qu'il veux un peu changer ça vie, arrêter les jeux vidéos, mais qu'on ne s'inquiète pas, on fait partie de cette "nouvelle" vie".
    Résultat, aujourd'hui les jeux vidéos sont toujours dans sa vie (il à dut tenir 2 mois), mais nous non, aucun mot depuis le mois de Janvier et quand on lui demande "métro, boulot, dodo, pas trop le temps" ... Ça va faire 11 mois.

    Bref tout ça, sans oublier le stage, s'est déroulé sur ces 3 dernières années ... Tu comprendra peut être mieux, si c'est pas déja le cas, le coup au moral que j'ai eut, et l'aggravation de ma timidité déjà bien installé ^^
    Mais tu conclue tout ça très bien :
    kurillos wrote: 19 Oct 2017, 01:08 Il faut donc faire attention à ne pas se rendre coupable du comportement de certaines personnes qui profitent de moments de faiblesse pour dévoiler leur vrai visage... Et y faire attention, ça aide...

    LeConventionnel :

    Le repli sur soi et l'évitement social, je te comprend, c'est également ma manière (la plus extrême) d'éviter tout "danger" de sociabilisation ^^'. Je stress également pour les membres de la famille qu'on ne voit pas régulièrement.

    Par contre c'est dommage que tu bloque (un peu comme kurillos) pour les MMO, car quand c'est que textuel, perso ça passe bien mieux et pour ma part, un MMO ne révèle toute sa puissance qu'avec une communauté soudée :D
    Mais maintenant , ils ont tous un discord >< . Déjà j'aime pas trop faire du vocal, sans avoir papoter à l'écrit, mais sur Discord je trouve qu'il est impossible de suivre un dialogue, trop de monde et/ou espacer dans le temps. J'accroche pas et ne m'impose pas du tout au final.

    Mais je suis d'accord avec toi, c'est au bout d'un moment, en se lançant dans un truc (et que cela se déroule bien), ça nous rassure et nous motive à aller plus loin, voir oublier notre "défaut" ... Mais c'est bien souvent ce premier pas qui est le plus insurmontable ^^'.

    Et j'approuve l'Asocial Gaymer XD.
    "Alors, si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix..."
  • Alister : de ton histoire, il me semble que les relations que tu décris avec tes "amis" étaient au départ bien fragiles. L'amitié est quelque chose de bien fragile mais je pense que pour l'espérer durable, il ne faut déjà rien cacher (ou le strict minimum, chacun a le droit-et presque le devoir- d'avoir son petit jardin secret).
    Je dirais que si ta copine du départ avait su que tu étais gay, cela ne se serait pas passé. Mais cela ne retire en rien le comportement qu'ils ont eu à ton égard, je suis d'accord.

    Tu sembles en effet avoir essuyé pas mal de déconvenues avec des personnes que tu considérais comme amis. Et on comprend facilement maintenant ta difficulté à lier des liens. Après, je ne pense pas qu'il faille considérer cela comme des échecs, tu es juste tombé sur les mauvaises personnes. Et il y en a tout un tas d'autres qui je suis sûr pourraient devenir d'excellents amis pour toi.

    Après, j'ai une vison assez... sexiste des femmes. Je ne m'étendrais pas car je crains de m'attirer les foudres de nombreuses personnes. Une fille qui t'engueule, revient en pleurant, puis repars... Mouais. Les femmes, aller droit au but, elles savent pas faire ("moi, je suis franche, je dis toujours ce que je pense et si ça plait pas c'est pareil..." Mon cul oui @onion19@ )

    Quant à ton boulot, tu es quand même technicien supérieur, et ça, tu peux en être fier non ???? Et tu as eu ton diplôme ! Alors au placard les remarques négatives. Et au pire, fais-en une force (y'a peut-être du vrai après tout, c'est déjà un pas que de le reconnaître parfois, même si c'est dur) et cela ne peut que t'aider à progresser et à ne plus faire les mêmes erreurs.
  • Kurillos:
    Ha mais ta "vision" des femmes est totalement vrai en ce qui concerne la fille que tu as cité @onion9@. Je crois même qu'elle m'a déjà sorti cette phrase peu de temps avant un mensonge XD, j'ai juste mit le temps pour le découvrir. @onion35@
    Quant à la première, je doute que cela aurait changer quelque chose de lui dire que j'étais gay, elle même savait très bien que je recherchais seulement une relation amicale (qui n'avait rien de fragile avant ^^). Et même si je l'avais dite, je suis quasi-persuadé que son gars aurait pris cette vérité pour un mensonge, tant il est jaloux ... pardon "protecteur" d'après ses termes @onion7@ (car je n'étais pas le seul à en être la cible, simplement le premier ^^)

    Enfin bref, oui tu comprend mieux, merci beaucoup d'avoir lu et répondu :). Les phrases encourageante que tu dit me touche :) , mais n'améliorons pas mon état d'esprit car je les suis déjà dite (heureusement sinon se serait la dépression XD @onion29@ )
    "Alors, si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix..."
  • Hello Kurillos,

    Interessant ton post. Tu es sur la bonne voie.

    Quand jetais plus jeune, une fois rentre dans le monde du travail, je pense avoir présenté comme toi des symptômes de phobie sociale, tu sais c'est pas très grave, je sais que c'est facile mais il faut apprendre a l'accepter et a a le gérer en se disant que les autres en ont rien a faire de tes balbutiements, de ta paleur ou de ta bouffee de chaleur soudaine.

    Le coiffeur : oui comme toi je faisais pareil, jy allais a des horaires décalés...comme ca personne nous voit et on emmerde pas la personne qui vient après. Perso jai trouve un bon coiffeur a cote de chez moi qui est devenu un ami et pourtant c'était pas gagne, je détestais raconter ma vie a qqn, devoir parler alors que tu es juste venu pour couper tes cheveux...Je lui ai dit que j'aimais pas aller chez le coiffeur la premiere fois que je l'ai vu...et que ca me stressait...en disant ca, il ma dit que tout le monde était comme moi....
    Maintenant que jai mon RDV je me dis ah ca fait longtemps que jai pas vu mon coiffeur, ce sera loccaz de se revoir pour discuter et se faire beau ;p

    Les fringues...he oui il faut bien que tu thabilles et que tu sois a la pointe de la mode dans cet univers. Avant jy allais souvent aux heures de pointe dans les magasins : Samedi aprem surtout. Je supporte pas attendre a la caisse pendant trois ans....en entendant les enfants crier et les bruits de partout....
    Mais depuis que les magasins ouvrent dimanche...ca ma change la vie...Tu peux y aller le matin quand y'a personne c'est ton droit...l'important c'est que tu connaisses ta taille et la...tu peux tout faire...commander sur internet sans se déplacer...L'importance c'est de trouver des fringues qui te vont bien et te rende beau...Apres si tu as besoin de conseils, n'hesites pas... je suis pas vendeur mais je m'y connais.

    Le pire pour moi c'était les reunions, raconter sa vie devant les gens qui nous regardent...prendre un cafe avec des gens et se retrouver a raconter... Au final on déteste être le centre de l'attention. Les gens comprenaient pas trop pourquoi j'étais tout blanc et en sueur...aujourd'hui j'en ris...

    Je vais te dire un truc : aujourd'hui j'ai le meme problème mais je le gère en me disant que les gens sont comme moi...s'ils sont pas bêtes, s'ils te voient pas bien ... ils vont arrêter de te parler et c'est tout. Et reprendre a un autre moment. Je pense aussi a poser des questions, a m'intéresser a ce qu'ils disent et ca me fait oublier l'inconfort.
    Pense aussi a bien respirer par le ventre pas par la bouche, tu verras ca marche.

    Le but du jeu c'est d'identifier les situations ou tu ressens ca : cafe, grande reunion, metro, avion, foule, cine et de trouver des tips : visualisation d'une couleur, auto-acceptation, respiration, fuite temporaire...(ca peut être bien parfois pour se recharger), dedramatisation de la situation...

    Voila on s'en sort donc il ne faut pas s'inquiéter!

    @onion20@
  • Bonsoir à tous,

    C'est "drôle" que je tombe ici, sur ce post précisément, car je viens tout juste de m'inscrire sur le site. Et je souffre de phobie sociale depuis pas mal d'années.
    Je ressens tout à fait les mêmes choses, le sentiment d'être "épié" parfois, de ne pas être à sa place et je me sens souvent jugé par les autres. C'est un combat de chaque instant.
    J'habite dans en Aveyron donc on ne peut pas dire que je sois constamment entouré de foules mais là où je suis ça contraste beaucoup avec la ville. Je suis au milieu de nulle part, en pleine nature, et parfois quand je vais en ville j'ai l'impression de revenir à la civilisation.

    Ce qui m'aide le plus c'est de pouvoir en parler, pour ça je vois une sophrologue qui fait office de psy et par la même occasion je fais une petite séance de sophro.
  • Note : comment fait-on pour mettre une image en avatar via le MacBook Pro ? Mon avatar est complètement aplati (ou il n'y a que chez moi ?). J'ai bien réduit les dimensions, mais le résultat est pas génial en fait. Alors que lorsque je clique dessus, la photo est normale... @onion20@
    J'ai fait "aperçu", "outils", "ajuster la taille"...

    Et je ne parviens pas à mettre l'image que je voulais au milieu de mon roman : j'ai essayé avec les deux hébergeurs donnés dans la rubrique Trombinoscope (c'te chance d'avoir trouvé... :? ), avec les formats JPG et PNG, mais je n'y parviens pas. Seul un petit point d'interrogation s'affiche... Suis pas très doué en fait :(


    Bonjour à tous,


    Après… euh… quatre ans d’absence, me revoilà...
    Alors je préfère tout de suite annoncer la couleur : ce roman s'adresse à ceux qui se sentent plus ou moins concernés par le sujet. Peut-être que cela pourrait les aider. Pour les autres, autant dire que vous allez carrément vous faire c***… Vous pouvez donc retourner à votre tricot ;)

    Je n'ai pas voulu choquer, et j'espère ne pas le faire. Ma démarche est davantage bienveillante et j'espère que c'est ce qu'il en ressortira, auprès en particulier bien sûr des personnes souffrant de la même chose, voire même de personnes simplement "timides".

    Je décide donc de remonter un peu mon post. Là encore, pas pour avoir des conseils (même si c’est toujours bon à prendre :p ), mais pour davantage parler de mon expérience, de mes erreurs et de mes progrès. Attention : je vais me dévoiler... un peu...

    J’en étais à la thérapie comportementale et cognitive. Un échec monumental. Cette thérapie n’a pas fonctionné chez moi. Le psychiatre m’a d’ailleurs dit clairement au bout d’une quinzaine de séances de groupe (sur plusieurs mois bien sûr) « on a fait fausse route avec vous ».
    Ma phobie sociale est en effet d’un degré assez haut et elle est associée à un autre trouble, un trouble anxieux, mais je ne détaillerai pas ici. Les traitements médicamenteux, méditation et sophrologie ont été également un échec, mais un diagnostic différentiel pourrait expliquer beaucoup de choses : là encore, je ne détaillerai pas et cela n’aurait aucun intérêt.

    Benji92 me parlait de « passions ». Les jeux vidéos en étaient plus ou moins une, même si depuis des années et des années je n’avais envie de faire qu’une chose : du sport. Enfermé dans ma tête avec cette peur du jugement, cela m’était impossible.

    Je me suis cloisonné dans les jeux vidéos à l’adolescence, jusqu’à l’âge adulte et bien davantage. Aucune vie sociale, ou très peu.

    2012 : je quitte Dijon pour Bordeaux, la meilleure chose que j’ai pu faire (je suis revenu à Dijon en janvier dernier).
    Ma phobie sociale n’a pas été résolue pour autant à Bordeaux, mais en quelque sorte, j’ai gagné… en indépendance… Oui, oui, le terme employé est curieux mais lourd de sens.

    Février 2014 : je constate une prise de poids. De façon insidieuse, je n’ai rien vu venir. Dans les vestiaires, un soir, j’enfile mon jean et le bouton n’a rien trouvé de mieux que de se barrer… :T_T:
    Je décide alors de consulter un médecin nutritionniste : 14 kgs perdus en 3 mois.
    Petit aparté : ce n’était pas un régime mais véritablement un rééquilibrage alimentaire. J’ai du reprendre 2 ou 3 kilos, mais depuis toutes ces années je suis stable en mangeant pratiquement ce que je veux. Et tout ça… sans sport… Je veux juste dire que tout passe quasiment par l’alimentation. Et ça, c'est unanime pour tous les médecins avec qui je bosse.

    Pour autant, comme je l’ai écrit, et j’arrive au point essentiel, le sport continuait de me hanter. Avoir perdu du poids fait que je me sentais (un peu) mieux (alors que je portais relativement bien ce « surpoids » finalement) (je mets une photo de moi exprès de cette époque, au boulot) (en fait, c’est presque la seule photo que j’ai n’aimant pas vraiment mon image).

    Image

    J’aime le sport, je n’en pratique pas mais qu’est-ce que j’aimerais faire ? De la natation.
    A 35 ans, je ne savais pas nager…

    J’ai donc pris un coach sportif particulier, accessoirement maître nageur sauveteur. Impossible pour moi d’aller dans une piscine publique. Ce coach, certes, représente un coût MAIS : je n’ai pas de permis (donc pas de voiture), je ne fume pas, je ne sors pas en soirée et je ne reçois pas (c’est joyeux… @onion9@ ).

    J’avais (j’ai) une vision de mon corps qui n’est pas forcément bonne d’autant que j’ai subi une intervention chirurgicale reprise une fois et… de nouveau ratée @onion16@
    Et bien j’ai donc investi dans des tops (en je ne sais quel tissu d’ailleurs) pour éviter de me retrouver torse nu et je me suis lancé.
    Le maître nageur (un mec formidable) m’a tout de suite mis à l’aise. Il donnait des cours particuliers à des gamins, ou des cours collectifs à des plus âgés. Et quand les uns ou les autres arrivaient, curieusement, je ne pensais plus à mes complexes (même si le top en cachait un :D ). Car je me suis rendu compte (il était temps…) qu’au final, je n’avais pas plus de regard que n’importe qui…
    Et un autre point : j’adore l’eau. Être dans l’eau, c’est juste du bonheur pour moi.

    Aujourd’hui, je sais nager. Bon, la brasse. C’est pas très compliqué et de base, je n’avais pas peur de l’eau (c’est important) (même si mon prof traitait également cette peur). J’ai arrêté les cours alors que je commençais le crawl car je voulais passer à autre chose. Ceci étant, le crawl, j’en chiais. Je n’arrive pas à faire deux choses : à caler ma respiration (et même si le prof le déconseillait, je pense que je serais obligé de mettre un pince nez à cause d’un problème de sinus) et à faire un mouvement correct des jambes.

    Mais là encore, je prenais confiance.

    Par la suite, j’ai repris contact avec ce prof de sport. Toujours pour des cours particuliers de… jogging. A noter qu’il a un master 1 de STAPS, passionné de foot, sports extrêmes et compagnie.

    Là, il m’a fallu du temps pour progresser. Pourquoi ? Forcément, le jogging… c’est dehors (hors de question pour moi de faire ça en salle ou sur un tapis, je n’aime pas trop les salles et les machines). Et donc… il y a des gens… @onion2@

    Mais il faut savoir une chose : l’intensité, le degré de mon stress lié à ma phobie sociale est diminué quand je sors avec quelqu’un. C’est juste logique : les regards ne sont plus exclusivement tournés vers moi (oui, car dans la phobie sociale, les regard sont forcément tournés vers le phobique…).

    Ces cours se sont déroulés dans un parc sur Bordeaux, une fois par semaine. De mon côté, je « m’engageais » à aller courir une seconde fois dans la semaine, seul.
    J’allais ainsi autour du lac de Bordeaux, puisque j’habitais à côté (merveilleux souvenirs…).
    MAIS : tôt le matin, à savoir vers 7h ou même plus tôt. J’étais seul et si je savais qu’il y allait avoir du monde, je ne pourrais pas courir. Bonjour en hiver… J'avais les extrémités anesthésiées.

    Bref. J’ai mis du temps à évoluer (le fractionné, quelle horreur). Mon prof me le disait, c’est vrai que parfois je stagnais et qu’au bout d’un an, j’aurais du réussir à courir davantage qu'une heure.

    J’ai cependant arrêté. Le « contrat » que je m'étais fixé était rempli et je comptais bien poursuivre mes efforts.

    Ça a payé. En décembre dernier, je courais 1h37 (je suis parti de mes débuts de 1,30 min à cracher mes poumons…).

    En janvier de cette année donc, je reviens à Dijon. Je vais courir au lac. Mais il y a davantage de monde. Et catastrophe : je tiens 20 minutes, 30 minutes… Je ne dépasse plus une heure encore aujourd’hui. Mais bien évidemment, je suis obligé d’y aller vers 7h le matin (je suis crevé à me lever à 6h30 quand je bosse pas). Il faut comprendre que courir alors que des gens se promènent fait que mon rythme s'accélère. C'est même inconscient. Je cours alors n'importe comment, je m'essouffle et c'est foutu. Idem si je cours le long d'une route et que j'arrive à un croisement avec des voitures arrêtées : une peur limite panique (et ça, les croisements, c'est un vrai handicap, même à pieds).
    Pour autant, je continue le jogging ! Car j’aime bien. Et j’espère retrouver mon rythme d’avant quitter Bordeaux. Mais depuis six mois, j'ai bien moins couru, j'étais loin du lac et tout et tout. Et mon retour s'est fait dans des conditions franchement pas simples.

    Maintenant, j’attends 2022 pour me reprendre un coach (pour faire d’autres exercices). Ce n’est pas de la procrastination : j’attends de savoir où je vais financièrement.
    Et peut-être un jour rentrer dans un truc de jeux de sociétés (Villainous @onion8@ , Clash of Clank, Citadelles...) , c'est sympa je trouve.
    Et faire du roller.
    Et je sais pas quoi en fait... ^o)
    Ah si !!! Poursuivre le crawl !!!
    Et de la danse ! Je suis fan de DALS et de danse contemporaine... @onion29@

    Quitter Bordeaux a été la pire décision que j’ai prise, mais m’aura ainsi permis de m’acheter un petit bien immobilier à Dijon, chose que je n’aurais pas pu faire à Bordeaux.

    Je fonctionne aussi en me fixant des objectifs. Ainsi, l’un deux sera de pouvoir aller dans une piscine publique dès l’été prochain ou d’aller me baigner à Arcachon… Pour atteindre cet objectif, il me faudra faire des efforts. Je les fais.

    J’ai évolué durant ses huit dernières années loin de Dijon. Je me suis malgré tout ouvert et j’ai pris (un peu) confiance. Récemment, j’ai été témoin au mariage d’un de mes meilleurs amis (8 ans de moins que moi). Je mets la photo exprès : RIEN, ABSOLUMENT RIEN ne laissait présager que j’aurais pu faire ça ou m’habiller ainsi il n’y a ne serait-ce que cinq ans encore. En effet, pour le costume, il m’a fallu aller dans une boutique spécialisée, classe, et faire des essayages devant une bonne femme qui nous voit en boxer.
    Et qui dit témoin, dit beaucoup de monde à la cérémonie (nous étions une soixantaine), des inconnus pour la plupart, discours, danse, karaoké…
    TOUT ce que ne peut pas faire un mec souffrant de phobie sociale.

    Mais je m’étais engagé. « Tu veux être mon témoin ». Je n’ai pas réfléchi, j’ai dit oui tout de suite.
    A l’approche du jour J, je me chiais dessus (excusez-moi).

    Et le fameux jour, ça a été discours (pour lequel j’ai été applaudi, et hop, une petite dose de confiance… :$ ), larmes, rires et danse.
    Enfin danse… A priori, je planais sur la piste plutôt qu’autre chose (je n’ai JAMAIS dansé de ma vie, ni sorti en boîte, ni rien). L’alcool m’a aidé certes. Et ça, ce n’est pas bien (l’alcool est souvent lié à la phobie sociale car il désinhibe. L’exercice étant de faire des choses SANS ce substitut).
    J’avais cependant conscience de ce que je faisais, pleinement conscience d'être ridicule (si si :D …). Et alors ?
    L’effort était donc là malgré tout.

    A noter que je n’étais entouré que exclusivement d’hétéros. Pourquoi je précise ?
    Je n’ai quasiment aucun ami homo. J’ai depuis tout jeune été déçu du « milieu homo », un monde que je trouve rempli de mecs orgueilleux, m’as-tu-vus, parfois pédants, intolérants, voire méchants…
    Et voici une preuve supplémentaire des progrès que j’ai fait... Déçu des homos car, du peu que j’en ai côtoyé il y a 20 ans, l’un deux n’a rien trouvé de mieux que de dire à ses potes que j’avais « une petite b*** » (c'était l'info du siècle, pour sûr ;) ). Aujourd’hui, cela m’importe, mais à l’époque, j’étais rempli de honte. Et à 45 ans maintenant, je ne comprends pas pourquoi cette méchanceté. Cela me rappelle un mec obèse qui se fait « b*** » sur une vidéo et qui se fait insulter de toute part. Certes, il prend des risques et assume. Mais le site permet de faire ce genre de choses et ça excite certains. Tant qu'on reste dans la loi, chacun fait ce qu'il veut ><
    C'est grave, c'est triste, c'est lamentable. Je ne fais certes pas une généralité, mais je continue à penser hélas que le milieu gay est bien intolérant. Aujourd’hui je n’ai plus de honte, mais en même temps, je ne le crie pas sur les toits. A l’époque, un ami (toujours hétéro) disait : « à quoi ça sert d’en avoir une grosse si tu bandes pas » (nous ne parlions à ce moment pas du tout de moi, mais de cul, forcément @onion9@ ). La voix de la sagesse. Aujourd’hui, je dirais : à quoi ça sert d’en avoir une grosse si t’es passif. Et je le suis, pourquoi je me rendrais malade auprès de mecs aussi lamentables. Alors j'essaie de privilégier mes forces plutôt que mes "faiblesses". J’essaie de muscler mon fessier en passant @onion29@

    J’ai par ailleurs quelques amis homos que j’aime beaucoup. Je ne fais donc pas une généralité, mais j’avoue qu’à mon âge, je n’ai pas du tout envie de me retrouver en boîte de nuit gay.

    J’ai un collègue homo au boulot. Il me sort « toi, je suis sûr que t’es une passive » (déjà ce terme féminisant ne me plait pas). C’est complètement dingue en fait, dès que j’en croise un, c’est la première question soulevée. C’est juste insupportable. A croire qu’être gay veut forcément dire coucher avec tout le monde (même s’il ne l’a pas dit, on en revient toujours au même). C’est du domaine de la vie privée selon moi, mais bon.
    Entouré de mes amis « hétéros », aucun sous-entendus. La ville, c’est pas leur truc et les quelques soirées que je faisais étant plus jeune se déroulaient à la campagne, dans une grange par exemple, avec des mecs fumant le joint et délirant sur des trucs complètement cons (mais tellement drôles).
    Pour autant, je ne vais pas me dire "bisexuel" parce que ça fait classe (j’ai connu un bi qui clairement ne s’assumait pas en tant qu’homo, alors pour faire passer la pilule : "je suis bi") (en attendant, je ne l’ai jamais vu avec une nénette). J’assume complètement mon homosexualité. Ce n’est même pas que je l’assume, je m’en cogne en fait. Je ne dirai pas que j’aime le foot parce que ça fait bien j’ai horreur de ça (sauf les fesses des footballeurs).

    Et c’est ce que j’ai retrouvé lors de ce mariage. Un mec qui chante du Johnny, la danse des canards (c’était un gage…), de tout en musique (rassurez-vous), et aucun pour me demander si j’étais passif ou actif.
    Je me sentais bien car je ne ressentais aucun jugement, aucun sous-entendus. Pas de sexualité je dirais presque. On s’amuse. Au final, je crois que ce sont les gays que j’ai côtoyé étant plus jeunes qui ont été néfastes pour moi.

    Un jour, j’ai dialogué avec un travesti d’une soixantaine d’années : il était assez extrême dans ces propos et ne supportait même pas du tout tous ces « p’tits cons d’homos » (à deux mots près). En fait, il avait du s’en prendre plein la gueule et le fait de se travestir l’aidait en quelque sorte (je ne sais plus trop pourquoi, mais bon). Il m’avait touché car je ressentais une grande souffrance en lui. Et il en était devenu peut-être aigri, je ne sais pas.
    J’avoue que je me suis considérablement endurci de mon côté.

    Pourquoi je parle de ça ? Et là vous allez comprendre. Même si je peux le laisser paraître, il n’y a pas de critique dans mes propos.
    En fait, chacun va où il veut, chacun fréquente qui il veut.
    Ainsi, j’ai compris là où je me sentais bien. Alors que pendant des années je me sentais rejeté du milieu gay en quelque sorte (alors que je ne l’étais pas), mais souffrant à contrario de ne pouvoir y aller, par peur du jugement, par peur de ne pas rentrer dans des codes « gays ». Encore aujourd’hui, certains y verront toute une culture. Sans doute ! Et il y a de bonnes et belles choses. Sauf que j’ai appris à essayer de ne pas me sentir contraint de m’intégrer si je ne me sens pas bien. Et là, j’ai sacrément évolué.

    Pour « aller mieux », il me fallait donc fréquenter les gens avec qui je me sentais à l'aise et pas me sentir "obligé de".
    Il faut également savoir dire non : sans mentir...

    Combien de fois depuis des années ai-je refusé des sorties, des invitations, sous prétexte de boulot, de diarrhées cataclysmiques, d’une invitation quelconque…
    Aujourd’hui, sans rentrer dans les détails (la phobie sociale est difficile à comprendre) je dis juste « non : je ne me sentirai pas à l’aise ».

    Et voilà.

    Je ne guérirai pas de cette pathologie. J’ai toujours des « tocs » (aller courir très tôt, attendre qu’il n’y ait plus personne dans les parties communes de mon immeuble pour sortir, allez m’acheter des fringues en magasin tôt le matin plutôt qu’un samedi après-midi), mais je considère que j’ai sacrément évolué.

    A tel point que je pars de Bordeaux et que j’ai réussi à me faire un cercle d’amis qui me demandent quand est-ce que je reviens pour se faire une soirée (oui, je suis un vrai bout-en-train en fait quand je me lâche @onion17@ ).
    Et donc pas de critiques sur les homos, puisque je quitte deux amis qui le sont et que j’apprécie énormément (ils ne sont pas en couple, je précise).

    Je n’aurai pas la vie que j’aurais voulu (sortir, sortir et encore sortir, sport, natation, surf et j’en passe), mais au moins, même si je souffrirai toujours de mes troubles, je me bouge le cul.

    Et c’est ce que j’aimerais dire à tous ceux qui se trouvent plus ou moins dans la même situation : bougez-vous, personne ne le fera pour vous.
    Certes, l’âge y est pour quelque chose : on n’a sans doute pas la même réflexion à 20 ans qu’à 45 ans. Ce qui nous paraissait essentiel devient secondaire, nos priorités ont changé. Dommage que je n’ai pas eu cette façon de penser plus jeune, ça m’aurait éviter de perdre du temps.

    Ceci étant, je ferai clairement parti de ces vieux garçons aigris et chiants en vieillissant, mais personne n’est parfait.

    Même si parfois, je me prends à rêver d’un mec (avec qui je pourrais faire du sport par exemple, qui pourrait même « m’entraîner »), chose que je n’imaginais même pas avant… :( :$
    Last edited by Ivaldo on 11 Oct 2021, 07:45, edited 3 times in total.
  • Coucou Ivaldo,

    Je ne pourrai par t'aider avec tes problèmes techniques, malheureusement. ^^;;; J'ignorais qu'il y eût des spécificités à l'utilisation d'un MacBook Pro (autres que celles qui accompagnent toute la marque); quant aux images, il me semblait que c'était assez intuitif... Cela ne fonctionne-t-il pas lorsque tu utilises le code [ img ]"url de ton image ici"[ /img ] ? (sans les espace à l'intérieur des crochets)

    Merci pour ton témoignage, au demeurant. : )
    Cela dit, j'ai tendance à croire que de la même façon que tu as déjà trouvé la force d'évoluer sur tes positionnements/ressentis, il ne faut présumer de rien pour l'avenir: à cœur vaillant, rien d'impossible.

    @onion29@
    S'il suffisait...
  • Hello,

    Et bien non : j'ai essayé avec et sans les espaces, mais cela ne fonctionne pas... Bon, ça c'est juste si je voulais inclure une image à un post (ce qui était le cas ici). Pour l'image de profil, je sèche aussi... @onion9@

    Ton retour me fait bien plaisir. Oui, voilà, c'est davantage un témoignage. Je me dis que certains pourraient y trouver des pistes, au même titre que je suis parti de "passions" pour avancer.

    J'ai aussi réalisé que tout le monde (chez les gays également, puisque j'en parlais) n'était pas doté que de mauvaises intentions, et qu'il reste des bonnes personnes, même si comme je l'ai dit, je fais preuve d'une méfiance immense.

    Je ne présume de rien, je vois parfois de la lumière et de belles choses. Bon, pas en ce moment, car je cumule véritablement les emmerdes depuis mon retour à Dijon @onion19@ . Pour autant, je m'accroche.

    Et je me prends à rêver (oui, même à 45 ans...) @onion2@ @onion8@
  • Rien n'est jamais dû, rien n'est jamais acquis. Tout est combat, mais il paraît que la bataille est belle. @onion20@
    À défaut d'autre chose en tout cas, il est certain que les choses n'auraient aucune saveur si elles étaient simples à acquérir.

    Pour l'image de profil, je pense que ça vient du fait qu'elles sont forcément carrées, et que si la tienne ne l'est pas de base, alors l'interface l'étire. La mienne aussi est un peu déformée. ^_^'

    Quant à l'insertion d'image... Ca a l'air de fonctionner chez moi. :x
    Image
    S'il suffisait...
  • Si la bataille est belle, elle est en revanche un peu longue @onion16@ Et il semblerait qu'elle soit loin d'être terminée @onion2@

    Oui, forcément, l'image est rectangulaire >< . Et difficile de la faire en carré hein @onion9@

    Je viens de réessayer avec les deux hébergeurs, non, je n'y parviens pas. J'ai essayé diverses possibilités, mais rien y fait. Suis pas très doué ceci dit. Bon, je pense que je m'en r'mettrai... Mais merci ;)
  • Bonjour, as-tu trouvé un hébergeur pour faire ça finalement?

    Mini Militia App Lock
    Last edited by BRAILYN on 01 Jun 2023, 16:47, edited 4 times in total.
  • Bonsoir,

    Pour tout dire, je n'ai pas cherché. D'autant que je ne m'étais pas connecté depuis un moment. Mais cela dépasse mon domaine de compétences...

    Bah, pas grave :(
  • Salut, Ivaldo, et à ceux qui te répondent :-)

    Si cela peut apaiser quelque peu la pression sociale sur toi,
    dis-toi que nous sommes dans une société :
    - imparfaite, car des tas de gens passent sous ses radars ;
    - déchirée entre un idéal de performance et la réalité de ne pas en être à la hauteur ;
    - culpabilisant timides et introvertis, ceux qui répondent le moins à sa stupide immodestie.

    Avant d'accepter cette étiquette de phobique, ne pourrait-on pas simplement dire :
    - qu'être débutant n'est pas un crime ;
    - que le débutant que tu es n'a tout simplement pas envie de faire n'importe quoi n'importe comment avec n'importe qui qui ne le met pas en confiance ?

    Où est ton manquement là-dedans ?

    Sans indulgence, il n'y a pas de civilisation.

    Amitiés,
    Marc
  • Bonjour,

    Je m'appelle Albert, et je pense avoir souffert moi aussi de phobie sociale, et cela a tendance à aller bien mieux.. au final, avec les années, on se rend compte que beaucoup de gens peuvent ressentir les mêmes choses, avoir les mêmes difficultés, et au final on n'a rien d'exceptionnel...cela aide à accepter et à progresser. Cela aide aussi à se dire au final: je me fous de l'avis des autres, je dois essayer d'être moi, l'essentiel étant de ne pas être quelqu'un de trop pourri!
  • J'avoue j'ai bu la , et j'ai pas eu le courage de lire les pavés de tout le monde , mais j'ai lu le tien, me reconnais un peu dans ce que tu dis, je deteste aller chez le coiffeur quand y'a trop de monde, pareil pour aller en ville , j'y vais quasiement jamais car trop de monde pour moi (et dur de se garer)
    Et la ma maison va finir de se construire (en pseudo campagne) et je suis heureux de vivre la bas (certes y'a pas encore la fibre optique) mais bon j y serais tranquille