Couple libre

  • Si je puis me permettre d'apporter mes ressentis .

    Un jour ma psychothérapeute m'a schématisé la " vie de couple " de manière assez intéressante .

    Il faut pouvoir distinguer , son identité , l'identité de son compagnon et l'identité du couple .

    L'identité du couple né de la fusion des partages et du temps accordé à la relation , délicate alchimie qui ne donne pas toujours de bons résultats évidemment .

    A partir du moment ou on ne trouve pas sa place ou que l'on confond son identité avec celle de sa relation , il devient difficile de ne pas sombrer dans la nocivité et/ou la lassitude .

    à vouloir trop penser à soit on néglige la relation et son compagnon
    à vouloir trop prendre soin du compagnon on néglige les fondements même de la relation
    à vouloir trop prendre soin de la relation on viens parfois à en oublier avec qui et pourquoi on s'est mis avec cette personne.

    Autrement dis : prendre soin de soit , prendre soin de lui , prendre soin de nous . équilibre parfait

    Sommes nous fait pour être "en couple " ? la réponse est oui mais sommes nous fait pour garder le même partenaire toute une vie ? Nous pourrions mais ce n'est pas forcément un besoin primaire chez tout le monde , ce qui fait que nous sommes des êtres très multi-facettes qui régressent, stagnent ou évoluent .

    Personnellement , je n'ai jamais vraiment vécu la situation d'un " couple libre " j'ai eu des aventures formidables avec plusieurs garçons mais à aucun moment nous ne nous sommes poser la question si nous voulions aller plus loin ou juste faire un petit bout de chemin ensemble .

    La vie à deux est un bateau qui mène à bien des ports . Personnellement même si (modestement) je ne souffre pas d'un manque de prétendant , je n'ai pas encore jusqu'ici trouvé mon port d'attache . Mais ... ce ne sont ni les standards , ni la société , ni la " norme " qui pourront mettre une étiquette sur mon esthétique de vie .

    J'suis comme un gros chat , Je vais , fait et dis ce que je veux ^^

    FEED ME NOW STUPID HUMAN @onion7@
  • Bjorkio wrote: 23 Oct 2017, 19:04 On ne peut pas reprendre avec "le(s) suivant(s)" au même point on l'on en était avec le(s) précédent(s) [...]

    Ce sont d'éternels recommencements, les phases "de début" ont leur charme de part la nouveauté, la découverte, et c'est à chérir et apprécier tant que l'on peut. Une fois les choses un peu plus installées, oui, il y aura une part d'efforts, qui ne donneront pas l'impression d'en être s'ils s'avèrent réciproques.
    Certes, mais avec l'expérience et l'âge, on sait voir et repérer les éléments qui sentent le pourri.

    Perso, ma relation quelle qu'elle soit et sera, devra être simple, fluide, et sans prise de tête. Je ne vis pas en couple ou me mets avec quelqu'un pour me prendre la tête, avoir du drama, ou que ce soit difficile ou compliqué. Bien entendu, nous traverserons des épreuves ou des périodes moins fun ou fluides (je connais, ça fait partie du jeu), mais les complications à la con sur de la merde, le manque de fluidité relationnelle, affective ou sexuelle, c'est un no-way. Simple, fluide, fonctionnelle. Je n'ai ni le temps, ni l'envie, ni l'ambition de me prendre la tête, justement parce que je sais que la fluidité existe, et que j'y ai goûté.

    Le recommencement c'est bien, mais à force de recommencer (quand tu as des sentiments et que les choses te touchent pour de vrai, mais juste pour faire style sur les réseaux sociaux en mode "rupture, snif snif, mais c'est la vie LOL"), tu apprends à couper court parce que t'as juste autre chose à foutre qu'à te prendre la tête.

    Encore une fois, pour moi, une relation c'est censé être un pilier dans la vie, pas une source de soucis, angoisses, problèmes, drama. Après je cherche la stabilité, la simplicité et la qualité. C'est comme acheter un pull. Je préfère ne pas acheter un pull s'il ne me convient pas que de le prendre malgré tout en me disant "pt'être bin que je trouverai pas mieux, donc autant prendre ce que je trouve même si ça me va pas trop et que j'en suis pas satisfait, avec l'option de le jeter si je trouve mieux :D".
  • Henkil wrote: 24 Oct 2017, 12:33 Certes, mais avec l'expérience et l'âge, on sait voir et repérer les éléments qui sentent le pourri.
    J'ai aussi le sentiment qu'avec l'expérience on apprend à identifier nos propres attentes/besoins vis à vis du couple. Enfin en tout cas, c'était le cas pour moi. Après je pense pas que ce point de vue soit incompatible avec le fait de dire que chaque relation sera de toutes façons unique car avec une personne différente.
    Hystario wrote: 24 Oct 2017, 00:37 Il faut pouvoir distinguer , son identité , l'identité de son compagnon et l'identité du couple .
    Je trouve aussi que ce qu'a dit Hystario au sujet des trois éléments d'une relation (soi, l'autre, la relation) est très intéressant et ça m'a donné beaucoup à réfléchir. Merci !! @onion20@
    J'avais lu un texte d'une psychologue spécialisée dans les relations de couple qui expliquait que, d'après les psy, il y avait plusieurs "phases" dans un couple : en gros fusion (émerveillement) / différenciation (les partenaires qui ne voyaient auparavant que ce qui les unissaient, prennent conscience de leurs différences) / rapprochement (établissement d'un équilibre). J'avais trouvé ça aussi assez intéressant car ça rompt un peu avec la vision du couple vendue dans les contes de fées et il m'a semblé que ça correspondait assez à mon vécu. D'après cette théorie (je ne prétends pas qu'il s'agisse d'une réalité universelle), l'enjeu est de passer de la 2e à la 3e phase.
    Je l'ai retrouvée sur le site de psychologies (ça vaut ce que ça vaut :D).

    Du coup pour rejoindre le sujet, j'aurais tendance à penser que l'équilibre, dans certains couples, peut se faire par un passage en couple libre (oui, je sais, c'est pas pour tout le monde etc etc.).
  • louloup wrote: 25 Oct 2017, 20:29 Du coup pour rejoindre le sujet, j'aurais tendance à penser que l'équilibre, dans certains couples, peut se faire par un passage en couple libre (oui, je sais, c'est pas pour tout le monde etc etc.).
    Clairement, pour certains, ça peut être une étape. Mais il ne faut pas le vendre comme une réalité et une phase obligatoire, genre de ciment pour le couple.

    J'ai failli le faire, et je sais que c'est un sujet qui sera soulevé rapidement avec mon futur ex. Ouverture du couple = non. Point barre. Si tu veux aller voir ailleurs, si ça te titille ou si ça te manque = la porte est par ici, sois célibataire et éclate-toi mon gars :D C'est moi, ou les autres. Le choix est simple, le choix est tien, je te mâche le travail de réflexion.

    Idem de mon côté. Si je sors plus ou moins avec un mec mais que j'ai pas plus envie que cela de me fixer, autant rester libre et "célibataire".

    Je suis en train d'étudier les 50 nuances du célibat... et toute l'ironie et l'idiotie de la situation est là :
    - ils veulent être en couple, tu veux être en couple, on se met en couple, mais ils veulent aller voir ailleurs, te trompent ou veulent ouvrir le couple après quelques mois ou années ;
    - tu proposes une relation hybride chacun chez soi, on se voit en régulier parce qu'on a envie, on peut dodo ensemble, avoir tous les bons aspects du couple sans les contraintes MAIS on est pas un couple et on est totalement libre d'aller queuter ailleurs, tout en se donnant la priorité si et quand on en a envie, et non. Ils sont pas contents et te harcèlent pour avoir plus.

    Faudrait savoir sérieux >< Tu veux une relation sérieuse, on te fait cocu ou on te jète parce que c'est trop restrictif, nia nia nia, et tu proposes une relation simple, sans prise de tête, basée sur l'envie de se voir, le partage de moments simples entre gens de bonne compagnie sans engagement, et ils sont pas contents, c'est pas assez.

    @onion19@
  • Personne ici n'est dans le prosélytisme ni la propagande.
    Qu'on le veuille ou non, le couple libre est aussi une réalité (parmi tant d'autres).

    Ce qui est intéressant dans ce topic, c'est surtout que chacun partage ses expériences et casse complètement les clichés/préjugés/à priori. Voir que des gens en couple libre sont aussi heureux que des gens en couple exclusif me parait très satisfaisant. Et surtout que le curseur de critères est aussi varié à l'extrême entre chaque individu.

    Les gens bien dans leur pompe, quoi qui leur soient nécessaire dans leur vie personnel pour l'être - célibat - couple exclusif ou libre - etc -, me sont toujours de meilleures compagnies personnellement. Et même ceux envers qui les modes de vie ne me correspondent absolument pas.
  • Je suis d'accord avec pleins de choses dites mais j'ai pas lu les 21 pages, je l'avoue.
    L'idée du soi, de l'autre et du couple, c'est exactement ça. et ne pas oublier que les 3 entités évoluent avec le temps.
    Et Henkil, tu as raison sur ton dernier paragraphe, il faut savoir ce que l'on veut!
    il y a 13 ans quand je me suis en couple, il m'était inimaginable de partager mon homme avec un autre, l'idée ne m'avait même pas effleuré. au bout d'un an, on a parlé de nos fantasmes, et plan à plusieurs, au bout de 4 ans de relation, nous avons eu nos premier plan à 3. Depuis, quand nos hormones nous parlent un peu trop fort dans le creux de l'oreille, on va voir l'autre et on se dit, "tiens et si on se faisait un petit plan a plusieurs?" L'année dernière en vacances à Sitges, on a voulu essayé l'un sans l'autre, enfin c'est pas venu comme ça, on a d'abord discuter avant les vacances du fait que si on tombait sur une "occasion" avec un mec, on se laissait libre de faire ce que nous voulions l'un sans l'autre donc. c'était pas en se mettant sur grindr, hein ?! on a eut nos occasions, on s'est raconté nos plans, mais c'était pas aussi fun que quand nous sommes ensemble à 3, enfin, se raconter c'était plus excitant que le plan en lui même, surtout pour lui. Et du coup, parfois il me demande ou je réclame un plan avec un autre qu'il choisit pour que je lui raconte quand il est taf par sms, histoire de la chauffé toute la journée et que nous remettions le couvert après.
    Bref tout ça pour revenir sur le fait que tout évolue, le couple, et les personnes qui le compose. A la base, on était 2, maintenant, on apprécie quand on fait à 3 (c'est 1 à 2 fois par ans) et parfois, j'ai droit à un extra (1 a 2 fois aussi par ans).

    Y'a pas de recette miracle, y'a pas de modèle de couple qui fonctionne. Mais il faut un dialogue et que les 2 soient en accord total.
  • Au bout de deux ans d'observation autour de chez moi sur Grindr, j'ai repéré 5 couples "libres" affichés qui cherchent du "fun" en couple ou séparément...

    3 d'entre eux semblent maintenant séparés (puisqu'ils ont leurs profils séparés et qu'ils affichent "célibataire"), 2 semblent toujours chercher... J'ai rencontré un de ces mecs qui, pour le coup, affichait un "jamais l'un sans l'autre, love love" quand ils étaient en recherche, et m'a indiqué que suite à l'ouverture de leur couple, son ex s'était posé des questions existentielles, puis l'avait largué pour "se retrouver". En attendant, l'ex en question était très clair sur ses envies de son côté (puisqu'il démarchait tout le quartier pour s'amuser ;D).

    Mon étude se poursuit... @onion29@
  • Merci pour ce diagnostic de territoire. Vivement les préconisations !
  • Sortez couverts @onion20@
  • Henkil wrote: 30 Apr 2018, 14:16 Sortez couverts @onion20@
    Oui. Ou soyez sous PrEP. Ou faites des dépistages très réguliers. Ou assurez-vous que la personne avec qui vous couchez, si elle est séropositive, soit bien en charge virale indétectable et prend bien son traitement tous les jours.

    Le préservatif n'est pas le seul outil de réduction des risques.
    Image
  • Comment s'assurer de la séropositivité ou seronegativité d'un partenaire sexuel ? Je ne pense pas que chacun de nous traine sur soi son bilan sanguin pris de la veille . Et même si un gars te presente son bilan sanguin , il peut tres bien avoir chopé le sida entre la date de son bilan sanguin et le jour J où vous coucherez ensemble. (surtout si il y'a des mois qui séparent les 2 dates) .
    Dans tous les cas , le preservatif reste la meilleure solution à moins d'avoir confiance au gars mais dans ce cas là on se trouverait plutot dans le cas d'une relation suivie .... .
  • Aujourd'hui la Prep est considérée comme aussi efficace que le préservatif (99% de réussites lorsqu'on réunit toutes les études internationales) lorsqu'elle est prise correctement. Il y a des articles très complets sur les cas de contamination qui ont eu lieu en France, systématiquement dans le cadre d'une mauvaise prise des médicaments.

    En revanche, j'ai pas de discours anti-capote ou quoi que ce soit. Il y a des outils de prévention du VIH qui sont extrêmement efficaces et il n'y a aucune raison de critiquer des gens qui sont dans une démarche de prévention des risques et qui contribue à la lutte contre le sida par le biais des capotes ou de la prep. En tout cas, ce n'est pas vraiment le sujet de ce topic.

    Quoi qu'il en soit effectivement, la prévention des risques dans un couple libre (et dans la vie bien sûr) est absolument primordial. Et je suis d'avis à ne pas faire confiance aux niveaux du sexe et de faire le nécessaire pour s'assurer que pour soi, on ne s'expose pas et qu'on est pas non plus un danger pour les autres. Donc dépistage + moyen de prévention = chacun peut vivre sa sexualité comme il l'entend :)
  • La Prep est peut être efficace mais je doute que se soit la solution. Voyant le nombre de profil affichant "sous prep" en hausse sur les sites de rencontre, j'en ai parlé à mon médecin généraliste (ils ont tous des avis différents bien sur... ) et il a effectivement confirmé l'efficacité. Mais par tous les effets secondaires qui rendent ce traitement lourd, il m'a fortement recommandé de ne pas m'y intéressé, qu'il fallait prendre la capote que le partenaire soit sous prep ou non !
  • Comme j'ai dit, je n'ai aucun discours anti-capote. Merci de ne pas juger un moyen de se protéger et de protéger les autres au détriment d'un autre, c'est sain d'avoir tous un avis sur la question mais c'est contre-productif de stigmatiser une méthode plutôt qu'une autre alors que dans tous les cas, cela contribue à la lutte contre le sida (et contre les autres IST également, grâce au fait que les Prepeurs sont extrêmement suivis - observation d'une chute de 24% des diagnostiques de blennoraragie à Londres et de 46% des nouveaux cas de VIH, même constat ailleurs dans le monde et sur presque tous les segments d'IST). La Prep a zéro efficacité contre les autres IST mais le suivi autour a une efficacité extrême, que le préservatif ne procure absolument pas (Chlamydia, Syphilis, Gohono, etc... tout cela peut se transmettre avec une fellation non protégée). La Prep n'est pas anodine car il faut suivre la santé des reins tout le long de la prise, sauf que les médecins ne sont pas des idiots : ils ne prescrivent pas la PREP lorsqu'ils réalisent qu'elle cause des dommages aux personnes la prenant. Pour les autres, le traitement est poursuivi parce que tous les curseurs sont au vert.

    Je n'aime pas trop les discours anti-Prep parce que cela sous-entend que les gens qui la prennent sont irresponsables alors que c'est l'inverse, ils sont dans une démarche de protection d'eux-même et des autres. Il y a un relachement spectaculaire dans la société sur le port du préservatif, dans tous les groupes, hétéro compris. Il faut INFORMER, connaitre les différentes méthodes et aller vers celle qui lui correspond. Si les capotes ne vous gênent pas le moins du monde, PARFAIT. Mais pour ceux qui ne parviennent pas à avoir une sexualité sans préservatif (merci de ne pas stigmatiser ces gens comme s'ils étaient des dépravés, surtout quand on contrebalance 2.4 millions d'années de rapports sans capote des Hominidae contre 30 ans de plastique), c'est la moindre des choses de les informer que le VIH N'EST PAS UNE FATALITE.

    Donc Rudy, s'il y a une augmentation du nombre de personnes sous PREP (alors que l'usage de la capote s'effondre dans le monde), c'est une excellente chose. C'est mieux que rien du tout.

    Il n'y a pas de SOUS-METHODE de prévention (tout comme il n'y a pas de sous-catégorie de personne même si ce n'est pas ce qu'à dit Rudy, je sais que d'autres le pensent), il y a des bénéfices et des désavantages pour chacune d'entre elles. La prep ne s'adresse pas à tout le monde mais tout le monde devrait savoir ce que c'est.


    Si vous voulez qu'on discute des sujets de santé, je pense qu'il faudrait ouvrir un autre thread car on dévie beaucoup du sujet de celui-ci qui concerne "Être en couple et accepter de rencontrer d'autres garçons"

    @onion9@
  • Je suis ok pour qu'on en discute dans un thread car ce qu'on ne dit pas souvent c'est quand certains gars (je ne stigmatise pas mais faut le denoncer car ca arrive) qui sont sous preps refusent que tu mettes la capote toi qui n'est pas sous prep . Je ne crains rien car je ne suis pas du tout influençable mais je me doute que pour certains ils abandonnent vite la capote sur le coup de l'excitation tout simplement parce que le gars sous prep qui lui est tranquille est insistant pour convaincre l'autre de coucher sans capotes .... C'est certainement rare mais cela arrive , il ne faut pas le nier .... Et encore une fois , rien ne te garantit que le gars qui est face à toi est vraiment sous prep quand il te dit etre sous prep. Facile de mentir , surtout dans les rencontres seulement sexuelles . (les plombeurs existent bien aussi , je suis deja tombé sur l"un d'eux et je connais la panique que cela peut procurer....)
  • pour rebondir rapidement et de manières courte , n'hésitez pas a aller prendre contact avec les assos comme aids, car nos médecins ont énormément de choses à voir, et ne sont pas souvent au niveau sur certains sujet. Un medecin est plus souvent seul dans la réflexion, dans les assos, les infos sont collégiales.
  • Entièrement d'accord avec Sikander, pas vraiment grand chose de plus à rajouter, idem pour Tuc : si ton généraliste te dissuade de prendre la PrEP, c'est qu'il a encore du boulot à faire dans sa réflexion sur sa santé sexuelle.

    Ca va faire sept ans que je suis salarié de AIDES, et ça m'impressionne toujours ces discours anti-Prep : pour rappel, le message préservatif, il existe depuis l'apparition du VIH, et ça fait 8 ans que le nombre de contaminations VIH en France ne baisse pas. Donc si la palette d'outils de réduction des risques se développe, c'est une excellente chose.
    Exemple d'un article concernant San Francisco, où la baisse du nombre de contaminations devient de plus en plus importante grâce à la multitude d'outils (PrEP, Tasp, dépistages, etc...) :https://yagg.com/2016/09/05/a-san-franc ... -deux-ans/

    (@modos : est-ce que c'est possible de créer un topic en reprenant les derniers messages postés ici ? Ca ferait une bonne base pour un topic ! Merci beaucoup ;) )
  • De toute façon, inutile de se leurrer : les associatifs sont souvent bien plus en avance que la plupart des médecins qui n'évoluent pas. Ils ont appris un tric à l'école, ils l'appliquent, point barre. J'ai aussi été militant à AIDES et le savoir y est sans cesse remis en question.
  • Je pense que les modérateurs sont un train de nous pondre un petit endroit sympa pour parler de prévention avec tous les liens qui vont bien.

    Mais donc, puisqu'il faut quand même rediriger le post sur le thème du titre... et vous, vous en êtes où dans votre couple ?

    Est ce que vous êtes du genre à vous poser la question ? vous avez envie d'essayer des choses ? Vous voulez vous faire le beau mec que vous croisez tous les jours au bureau de tabac ? ah moins que vous ayez envie de le ramener a votre moitié ?
    Mais comment savoir si mon copain ne va pas me jeter si je lui en parle ?
    C'est un peu comme un 2eme coming out. On angoisse à l'idée de la réaction de l'autre.
    Mon avis est simple, tenter une approche de la discussion sur l'oreiller. Pendant une forte augmentation de l’excitation, demander si tel ou tel chose excite l'autre... oui bah quoi , moi je parle tout le temps... oui tout le temps, et oui, bien sur, trop !^^

    ce que j'ai appris, c'est que le dialogue est primordial... mais il faut aussi être près a entendre des choses qui ne nous font pas plaisir, ou pas envie. donc il faut parler mais aussi et surtout écouter l'autre...

    La frustration n'est pas une bonne chose au sein d'un couple, les compromis passent toujours mieux qu'un non catégorique.