Film [Gay] - Call Me By Your Name

  • J'ai vu ce film ce week-end qui m'a énormément ému.

    Très sensuel, le cadre (j'adore l'Italie), la relation entre les deux héros m'a beaucoup parlé aux tripes.

    Je vous le recommande très chaleureusement.

    Lake
  • Il est beaucoup critiqué sur les reseaux sociaux ou meme allocinné sur sa realisation essentiellement contemplative mais cela ne m empechera pas de me faire mon avis quand j'aurai le temps de le voir ....
  • Mon chéri est 'cinéphile' averti, en effet il a légèrement moins apprécié que moi.

    Toutefois ça n'enlève rien à la saveur que j'en retiens, bien qu'il puisse y avoir quelques longueurs j'ai adoré !
  • Au-delà du fait que ce n'est pas mon genre de films (même si c'est agréable un film LGBT sans VIH ou homophobie), je dois admettre que le sujet me met mal à l'aise. Et pourtant j'ai l'impression d'être le seul que leur relation dérange.
  • Un peu comme Assra, le sujet me met un peu mal à l'aise... et pourtant je dis ça en tant que mec qui s'entiche d'hommes de 13 ans+ ses ainées ! xD

    Mais retrouver l'acteur de "The man in an orange shirt" dans ce trailer me rend curieux.

    EDIT: en fait, je l'avais vu dans "The Man From U.N.C.L.E."
    Last edited by Bjorkio on 13 Mar 2018, 14:51, edited 4 times in total.
  • J'ai adoré ! Il est beau, candide et d'une lenteur appréciable.
    ❤️ Ça rappelle les amours de vacances et la musique de Sufjan Stevens a le même rythme et le même ton.
  • Vu du coup.

    Bon... Oliver est juste ultra agréable à regarder dans le film, voilà. Tout le reste, bah "MEH" :/
  • assra wrote: 03 Mar 2018, 23:55 Au-delà du fait que ce n'est pas mon genre de films (même si c'est agréable un film LGBT sans VIH ou homophobie), je dois admettre que le sujet me met mal à l'aise. Et pourtant j'ai l'impression d'être le seul que leur relation dérange.
    J'ai pas bien saisi : c'est quoi le sujet qui met mal à l'aise ? @onion35@
  • A priori une suite est prévue au film avec consultation de l'auteur du Roman :

    http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cine ... differente
  • LemniscatX wrote: 13 Mar 2018, 16:06
    assra wrote: 03 Mar 2018, 23:55 Au-delà du fait que ce n'est pas mon genre de films (même si c'est agréable un film LGBT sans VIH ou homophobie), je dois admettre que le sujet me met mal à l'aise. Et pourtant j'ai l'impression d'être le seul que leur relation dérange.
    J'ai pas bien saisi : c'est quoi le sujet qui met mal à l'aise ? @onion35@
    Je pense que c'est relatif aux goûts d'Oliver en matière de chemise. @onion28@
  • Vu, et avis plutôt mitigé. C'est long, très long, j'ai regardé l'heure plusieurs fois, en soupirant.
    Spoiler: [+]
    Seule la scène de discussion avec le père, vers la fin, a relevé à elle-seule l'intérêt du film.
    PSN: cdrcdrnd
    Switch: 2751-9974-8882
    Toujours partant pour me faire éclater à MK8D. :-)
  • Très beau film, acteurs au top (surtout Thimothée Chalamet qui joue à la perfection la fougue et la spontanéité d'Elio), bande-son sublime... mais, mais, mais !!! Je trouve que le film insiste beaucoup sur l’éros et pas assez sur l’agapè contrairement à ce qu’il essaie de véhiculer comme message.
    Spoiler: [+]
    Elio et Oliver sont je pense très portés sur des rapports de domination, sur le fait assujettir l’autre à son pouvoir et ne pas se mettre en danger et exposer ses sentiments. C'est dommage de représenter une telle conception asymétrique de l'amour vue soit comme dépendance affective soit comme contrôle d'autrui. Beaucoup de manipulation dans le film, c’est dommage et ça l’est encore plus car Oliver, pourtant plus âgé, ne rattrape pas le coup. Les deux se comportent comme des gamins (sur le plan affectif) alors que leur éducation et le recul et l'intelligence sur le monde et leurs sentiments que leur condition sociale leur permet devraient leur donner un sacré avantage. Aucun ne s’en sert pour simplifier les choses. Leur relation est finalement très symétrique dans leur asymétrie : chacun essaie à son tour et de son côté de faire du mal à l'autre, de l'éprouver, de le manipuler. Un peu dégueulasse à mon goût. On a un peu de mal à comprendre où le père d'Elio a pu voir une « amitié » comparable à celle de Montaigne et La Boétie.

    Ça devient donc un salmigondis de sentiments entortillés, l'un se plaint d'être « abusé » sexuellement tout en avouant sa passion pour l'autre, les deux se servent de femmes comme faire-valoir pour se prouver qu’ils ne sont pas des bottom, pour faire souffrir l’autre, pour voir s'il est toujours dur même si on l'humilie ou on le délaisse, etc. Si on peut imputer ces comportements à la jeunesse et l'immaturité d'Elio, c'est moins pardonnable pour Oliver, d'autant qu'il est joué par un acteur qui, sauf son respect, fait quand même plus âgé que dans le livre (où il a 24 ans). Très moyen... d'autant que la fin laisse franchement dubitatif. On est dans les années 80, certes, mais qu'est-ce qui empêche Elio et Oliver de se retrouver ? La distance ? Mais ils ont de l'argent ! Le regard de la famille ? Les parents d'Elio sont des amours et Oliver est visiblement indépendant financièrement ! L'histoire fantoche avec la fille venue d'Amérique ? Ben voyons. La lâcheté d'Oliver, sans doute... mais quelle tristesse alors ! Nous avoir tant fait rêver pour ça. Ça tombe un peu plat, on sent qu'il ne fallait pas de happy end parce que c'est trop "cliché".

    Certain.e.s ont reproché au film son élitisme, mais franchement, c'est un peu tendancieux comme lecture. Oui, ça met en scène des personnages qui ont des facilités et affectent un habitus de classe. Cela n'en fait pas un mauvais film pour autant. Au contraire, ça donne lieu à des intertextes savoureux comme celui de Marguerite de Navarre très habilement choisi : « M’amye, je vous supplie me conseiller lequel vault mieulx parler ou mourir ? » (Heptameron)

    Par contre, l’une des grandes vertus de ce film, c’est son côté pédagogique dans la façon de représenter une attitude bienveillante de la part de figures parentales. Le discours du père d’Elio est clairement l'acmé du film. Et c’est une bonne chose car le film semble parti comme Broke Back Mountain pour attirer plus qu’un public de niche, un public de futurs parents qui pourraient être touchés par la magnanimité des parents d'Elio
    Voilà voilà
  • Jai pas aime trop long , péripéties sans queue ni tête et elio insupportable limite genant a regarder
  • On en a tellement parle que j'ai été un peu déçu du resultat. Le début est ultra long hormis ça Je retiens le passage du père qui parle a son fils. Ca reste assez émouvant. Egalement les beaux paysages italiens et la musique.
  • j'avoue que ca fait tres film d'auteur, mais une fois qu'on s'est mis ca dans la tête, on apprécie encore mieux la fin (et surtout la scène de la pêche... lalala )
  • Vous allez me trouver nul, mais rien que le trailer m'a découragé de le voir :D

    La trame fait vaguement penser à "Mulligans", sauf que c'est l'inverse : un étudiant invite son meilleur ami chez lui et ce dernier a une petite romance avec le père de famille. J'avais trouvé ça pas mal, pour le coup, même si c'est pas non plus un chef d'oeuvre du grand écran. Le trailer (en anglais, désolé je crois qu'il y a pas de vf) :
  • J'avais trouvé sympa le film Mulligans , avec l'acteur de la serie LGBT : Dante's Cove ^^
  • Très étonné qu'ici, peu de gens n'ont pas apprécié ce film. Initialement je me suis dit qu'il s'agissait d'une raison générationnelle, mais ce n'est pas le cas visiblement.

    L'acceptation de l'homosexualité ayant beaucoup varié ces dernières décennies (j'en ai 4 au compteur), je crois qu'il faut réinscrire ce film dans son contexte: l'été italien chaud et généreux, une bourgeoisie intellectuelle progressiste, et surtout l'année 1983 et l'acceptation de l'homosexualité de cette époque.

    En ayant à peine lu le synopsis, mon a priori a été que ce devait être une bizarrerie gay racoleuse de plus, mettre en scène un adulte et adolescent me semblait bancal: d'aucuns ont écrit "dérangeant". Et puis, par acquis de conscience et soif de savoir je l'ai visionné et ce n'était pas du tout le film que j'aurais détesté subir. Deux hommes de 17 et 24 ans, l'aube de l'âge adulte pour le premier, la légalité de la chose qu'on ne peut pas questionner, le parallélisme hétérosexuel - fille de 17 ans et homme d'âge mûr - qui n'aurait jamais choqué personne et qui a pignon sur rue au cinéma, et surtout la rareté des possibilités offertes à cette époque et l'attirance intellectuelle et artistique très forte. Rien d'anormal, de condamnable; au contraire, il s'agit d'une vision temporelle juste et réaliste.

    Le biais de l'homosexualité n'est en réalité que le prétexte à un message de portée beaucoup plus large délivré par le père en toute fin de film, et de ce que j'en ai vu, c'est précisément ce qui a le plus touché les spectateurs. C'est un monologue qui prend comme point d'appui cette romance d'été pour l'élargir en une philosophie de vie.
  • C’est juste affreusement dommage que cette fameuse romance soit à des lieues de l’agapè que le père appelle de ses vœux. Entre manipulations et petites trahisons des deux côtés pendant plus de la moitié du film (Oliver qui séduit puis se désintéresse, Élio qui tente de faire souffrir Oliver en allant voir une fille et vice-versa, Élio qui vomit pour empêcher Oliver de s'éloigner, Oliver qui évite Élio pendant plusieurs jours pour le faire languir... la (belle) tirade du père ne me semble pas reposer sur des fondements très solides. C’est hélas moins une véritable « amitié » entre deux individus d'égal à égal, fondée sur des affinités intellectuelles et comparable à celle de La Boétie et Montaigne qu’un amour passionnel qui se consume rapidement et laisse Élio complètement désemparé à la fin du film.